Frédéric Fourgeaud
Patron de la Sima
[43] Le marché des 125 était descendu au plus bas en 2011, suite à la formation obligatoire de 7 heures. Ça a tué le marché, avec deux années entre - 40 et – 30 %. Du coup, aucun constructeur n’a osé sortir de nouveauté durant cette période. Nous, on a pris le pari de le faire avec la 125 Seventy en 2012. Tout le monde nous a pris pour des fous. Mais petit à petit, on a multiplié les différents modèles jusqu’à arriver à la gamme que vous avez devant les yeux aujourd’hui. Cette année, le marché n’est pas remonté à son meilleur niveau, mais il est en hausse et se situe autour de 40 000 unités par an. Je ne pense pas qu’on puisse comparer la TT 40 à d’autres produits du marché. Elle n’a rien à voir avec une ER-6 ou une MT-07. La Yamaha 400 SR n’existe plus, la Royal Enfield est plus chère et elle a son propre public. Notre moto est une moto coup de coeur, moderne en technique et accessible en prix. Dès le début de l’aventure Mash, on savait qu’on irait sur le café-racer. On a plus de mal avec l’adventure 400, car dans cette catégorie, les gens veulent une autre cylindrée. Il faudra qu’on monte en gamme.
C’est-à-dire en augmentant la cylindrée ? Oui. On voit à plus long terme. Avec des multicylindres par la suite. Je ne nous compare pas à eux, bien évidemment, mais Honda a commencé en fabriquant des cyclos et des Cub 50. A leurs débuts, qui pouvait dire qu’ils allaient devenir ce qu’ils sont aujourd’hui ? 4. Le confort est correct pour cette jolie selle plate d’une place et demie. En revanche, elle se révèle un peu juste pour le duo.