Peur sur la ville : je cane les bécanes
Je n’aurais pas pensé écrire ça un jour, mais je constate qu’en circulation urbaine et périurbaine, j’ai davantage peur des deux-roues que des voitures. Une voiture, avec une certaine expérience de la conduite, ça reste assez prévisible. Pas de clignos quand ça tourne, je déboîte du stationnement sans regarder, changement de file pareil, etc. On n’est jamais à l’abri de l’accident, mais l’anticipation reste possible. Avec les deux-roues, et particulièrement les scooters (désolé pour le prof Turbled et son indulgence proverbiale envers les susdits), c’est autre chose. Ça déboîte dans tous les sens sans regarder, et que je te coupe devant, et je repasse de l’autre côté, les clignos on en parle même pas, ils doivent être vendus sans, probablement. Ne parlons pas de ceux, suicidaires, qui envoient des SMS et des feux rouges grillés. Et qu’on arrête de me seriner cet argumentaire bidon comme quoi les scootéristes sont des motards en devenir, et la tolérance, patati, patata. Ce sont des c..s. On voit pas bien pourquoi un utilisateur de scooter quitterait le confort, la protection aux intempéries et les capacités de rangement de l’engin pour une moto très souvent inconfortable et aux espaces de rangement inexistants. En conclusion, un grand nombre de conducteurs de scooters donnent une image déplorable des deux-roues et ne font qu’accentuer la volonté répressive de nos gouvernants, incapables de faire la distinction entre une mobylette et une moto.
Patrick, de Paris 13e