Trajectoire

souci particulier. C’est un changement bénéfique pour le rallye-raid, car ça renforce la navigation et ça évite ces étapes qui consistent à visser la poignée du matin au soir. Les vrais rallymen ont apprécié. De mon côté, j’ai travaillé ce point depuis un an ; j’ai progressé, mais il me reste encore à apprendre. C’est pour ça que j’aurais souhaité disputer plus de courses. Mais la priorité était clairement de développer notre nouvelle 450 WR-F. C’est un peu au détriment de mon pilotage et de la navigation, mais ça sera l’objectif du programme de préparation de l’an prochain. Pour viser cette fois la réussite sportive. Né le 4 janvier 1991, à Hazebrouck (59) Débute la moto à 6 ans. Palmarès Première course en ligue éducative en 1998 Participation au championnat de France Minivert en 2002 (9e) Champion des Flandres en 2003, 2004, 2005 Champion de Picardie de MX en 2006 Quelles sont les forces et faiblesses de cette 450 WR-F ? Elle est fine et très inspirée du modèle cross. Ça lui donne une incroyable agilité alors que, tous pleins faits, elle approche 165 kg ! Helder [Rodrigues], qui a su faire de cette enduro une super machine de rallye, a été décisif dans ce travail. Développer une moto pour le sable, je sais le faire, mais en rallye, c’est autre chose. J’avais besoin d’être guidé.

Le team Yamaha peut-il concurrencer KTM, voire Honda ? Pourquoi pas ? La restructuration entamée l’année dernière fonctionne parfaitement avec une base à Calais, à vingt minutes de chez moi, un responsable technique, Guillaume Davion, qui travaille sur mes motos de sable depuis six ans. On a une équipe de jeunes mécanos fabuleux. Je sens une réelle motivation pour me faire progresser. On est une vraie équipe et ça vaut beaucoup de moyens. C’est Yam, c’est humain et on passe de super moments.

Ta première participation a été convaincante, avec une 6e place. Qu'attends-tu de ce second Dakar ? C’est vrai que c’était top, presque trop bien même pour un premier Dakar [rires]. J’aborde l’édition 2017 dans le même état d’esprit, avec la même confiance en moi. Cette première a prouvé que j’avais raison de croire en moi. Je suis dans la même démarche. Cette carrière de rallyman est un projet de long terme, pas une lubie. Ça l’aurait été si j’avais attendu 30 ans, après plusieurs victoires au Touquet.

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