Selle réglable

La selle monoplace de la Bobber est réglable en profondeur sur 40 mm. Pour cela, il faut ôter un cache à l’avant de la selle afin de la faire pivoter, pour accéder facilement aux deux écrous de réglage. Dans sa position la plus reculée, la selle est aussi au plus bas et permet de donner un peu plus d’espace aux grands gabarits. A l’inverse, dans sa position la plus avancée, elle est plus haute et offre une position de conduite un peu plus sportive, davantage sur le train avant. sa partie-cycle de qualité, la Bobber doit être considérée comme un gentil cruiser. Il suffit en effet de mettre un peu de rythme pour… scraaatch ! Se faire stopper net par le raclement des repose-pieds. On l’a dit, la moto est basse et, avec des repose-pieds assez écartés, ça donne nécessairement une garde au sol très réduite. Le freinage est une autre source de frustration : avec un seul disque à l’avant, pincé par deux pistons, il faut tirer fort sur le levier et appeler le frein arrière au secours, ce dernier n’étant pas des plus puissants non plus. D’un point de vue pratique enfin, les 9 litres du réservoir forcent à des passages fréquents à la pompe. Mais surtout, on le répète, la Bobber est une stricte monoplace (en dehors de certaines superbikes réplica, ça n’existe plus aujourd’hui). La Triumph possède certes beaucoup de charmes pour surmonter cette contrainte et vous faire craquer, mais ça reste un pari osé ! On aime ça.