La Kawa pèche par un moteur trop creux. Dommage car sa partie-cycle est magique !
Kawasaki est rigoureusement opposée à celle de la Yamaha. Plus longue, avec un train avant plus ouvert, la Kawa n’est pas une ballerine comparée à une R1 ou une CBR. Mais, une fois en courbe, il ne peut plus rien se passer. Les suspensions Showa, dont la fourche pressurisée BFF, font des merveilles et lissent tous les problèmes. La Kawa permet de prendre les freins en courbe. Ses roues restent rivées au sol quel que soit l’état de la route et la moto tient son cap. Comme le précise Julien, « La ZX-10R possède aussi un très bon frein arrière, et offre ainsi une très bonne capacité d’improvisation en courbe. » Dans les grandes courbes, la longueur de la moto assure une stabilité sans faille. Quant au freinage, avec des étriers Brembo M50 et un maîtrecylindre radial de même marque, on obtient puissance, endurance et feeling parfaits. La Kawa n’est pas la plus agile, mais elle possède la meilleure partiecycle. Celle qui permet d’attaquer sur tous les terrains et d’évoluer dans un relatif confort quand le rythme redescend, d’autant que l’espace à bord est aussi généreux que sur la BMW. Puisqu’on parle d’elle, la S 1000 RR fait figure de routière dans ce comparo. On le répète, notre moto est dotée de toutes les options proposées par BMW. On trouve ainsi des poignées chauffantes et même un régulateur de vitesse dignes d’une vraie GT. Au-delà de ces options, la position de conduite n’est pas trop radicale sur la S 1000 RR et la selle offre un moelleux appréciable sur longue distance. Quand on ajoute le shifter up & down aussi efficace qu’agréable, on obtient la sportive la plus conviviale en