6 conseils pour bien acheter
Le nombre de propriétaire
Il est toujours plus facile de retracer la vie d’un véhicule quand celui-ci n’a eu qu’un seul conducteur. Avec une 2e, voire une 3e main, l’historique se complique… surtout si les propriétaires se sont succédé en peu de temps. C’est le risque de tomber sur une machine ayant été peu considérée.
Les factures d’entretien
Elles en disent long sur le sérieux du proprio et, donc, sur l’état de sa machine. Cela permet de vérifier que les révisions ont bien été effectuées en temps et en heure, et réalisées par un pro.
L’état des consommables
Ce point n’a pas une influence capitale sur la décision d’achat, mais peut faire l’objet d’une négociation du prix à la baisse. Car un train de pneus lisses, un kit-chaîne en fin de vie ou des disques de frein usés sont synonymes d'autant d’interventions onéreuses.
Les fuites et bruits
A défaut de pouvoir inspecter les entrailles de la moto convoitée, il va falloir se contenter d’un examen visuel et auditif. Traquez les éventuelles fuites (moteur, joints spi, cardan…) qui ne sont jamais bon signe, puis démarrez la bête et tendez l’oreille. Tout bruit suspect et fonctionnement chaotique doit inciter à la prudence
Les traces de chute
Un embout de guidon rayé et un flanc de carénage griffé sont les témoins visibles d’une petite chute. Mais attention à tout ce qui ne se voit pas. Des fixations de carénage cassées au châssis tordu, la liste des très mauvaises surprises peut être longue.
Les cache-misère
Attention aux motos bricolées et tunées. Elles ne sont tout d’abord plus conformes à l’origine. Ensuite, tous ces accessoires censés embellir peuvent en réalité masquer les traces d’une chute. Une sportive transformée en street-bike est souvent une ancienne reine des bacs à graviers ! Enfin, gardez à l’esprit qu’une moto trop personnalisée sera toujours plus difficile à revendre.