meufs Oui aux ! Non aux keufs
Tu files vraiment un mauvais coton : après le panégyrique sur les forces de l’ordre, voilà t’y pas l’anathème sur les umbrellagirls. Umbrella gate ! Le terme est fort sous la plume d’un journaliste ! Surtout quand icelui semble abonder dans le sens « d’un vent de révolte... notamment venu d’espagne » en appuyant d’un « surtout lorsque leurs tenues, parfois provocantes, frisent l’indécence. » Christine Boutin, sors de ce corps ! L’espagne, ce grand pays de la moto, dont l’une des curiosités architecturales est le moucharabieh, cet héritage de 400 ans d’occupation musulmane, cloisons ajourées, édifiées pour cacher les femmes de la maison aux yeux des autres hommes. L’espagne, où est née l’inquisition, institution qui saurait faire un sort aux petites diablesses, représentantes d’une célèbre boisson énergisante, sponsor principal de notre plus célèbre équipe française de Motogp. L’espagne, qui est à peine sortie de la dictature et où, comme disait Renaud, il n’y avait pas que des Jean Moulin, et serait prête à surfer sur la vague néo-obscurantiste, commune, désormais, à tous les pays d’europe. Thiebs a-t-il demandé à Carmelo Ezpeleta, qui a réussi à imposer la présence des girls sur la grille du GP du Qatar, grand pays défenseur des droits de la Femme, ce qu’il pensait du « rôle figuratif et publicitaire » de celles-ci ? A-t-il interrogé Valentino Rossi, Randy de Puniet ou, plus récemment, Alvaro Bautista sur leur rôle “technique” ? Image-t-il la grande solitude de Rémy Tissier, orphelin d’une Vanessa Guerra jugée bientôt, elle aussi, trop provocante, présentant une grille animée par le seul charisme de boute-en-train tels Jorge Lorenzo, les frères Espargaro, Tito Rabat, pour ne citer que les plus drôles ? Se souvient-il des premiers GP du Qatar, où chaque pilote se retrouvait tel un Pedrosa époque Puig ? Thiebs, touche pas à nos umbrellas ! On commence par Christine Boutin et on finit avec Chantal Perrichon...! J’espère juste que ton billet était destiné à relancer cette rubrique qui, de l’aveu de son titulaire, peine à trouver ses contributeurs. Grand V à tous.