Je hais les cons !
Vendredi 30 juin, vers 16 h 30, sur l'autoroute A6 vers Chilly-mazarin, saturée suite à un accident et aux averses fréquentes. Je roule tranquillement entre les files de voitures, m’écartant pour laisser passer tous les demeurés à caractère suicidaire et au cerveau atrophié. Justement, il y en a un qui vient de me dépasser et que je suis. Au loin, une voiture commence à changer de file. On la voit bien, elle a son cligno allumé, aucun danger. Mais, évidemment, sa manoeuvre est ralentie par l’embouteillage. Et le motard devant moi, entravé dans sa marche triomphale, se met à klaxonner, insulte l’automobiliste, lui met un coup dans la portière et se barre. J’ai le temps de mémoriser l’immatriculation. Je m’arrête à la hauteur de l’automobiliste et lui propose de témoigner. D’autres abrutis en deuxroues, que je gêne, me klaxonnent et râlent. Rien à cirer. On bouge et on s’arrête un peu plus loin pour ne plus gêner. Sa portière est un peu enfoncée. Après l'échange de nos coordonnées, je lui suggère de dénoncer un délit de fuite suite à l'accident. Sincèrement, ça faisait longtemps que j’attendais cela, car ce n’est pas, loin s’en faut, un comportement isolé, même si cela se cantonne le plus souvent aux coups de klaxon et aux insultes. Cette espèce de droit divin octroyé aux deux-roues de circuler sans entrave entre deux files de misérables caisseux me rend haineux quand je vois ce type de comportement de gros con. La moto est et a toujours été un plaisir, seul ou avec des potes. Si, dans les années 70, on pouvait parler d’esprit motard, celui-ci a depuis longtemps disparu. La comparaison qui me vient à l’esprit quand je vois certains conducteurs de deux-roues actuels, ce sont ces supporters de foot dégénérés qui passent le match à insulter le camp adverse. Et que l’on ne me sorte pas la sempiternelle salade : « Ce sont des comportements isolés, bla, bla, bla… » Malheureusement, c’est l’inverse qui est un comportement isolé : politesse, respect, etc. J’espère que ce minable va se prendre une grosse prune. Pas de pitié pour les cons et ceux qui les cautionnent !
Patrick, de Paris 13