HISTORIQUE
Les évolutions des TZ 250/350
La première TZ qui apparaît en France en 1973 est la 350. Sa petite soeur 250 arrive l’année suivante – la 125 n’arrivera qu’en 1979. Elles reprennent les carters de la RD de route, avec une pompe à eau (refroidissement liquide oblige) et un embrayage à sec. Au fil des évolutions, les cotes des cylindres resteront longtemps identiques (64 x 54 et 60 ch à l’origine pour la 350, 54 x 54 et 51 ch pour la 250), même si les cylindres disposeront de six transferts à partir de 1979, offrant plus de puissance et de couple. Les premiers modèles sont équipés d’un double amortisseur arrière traditionnel et d’un frein avant à tambour doté de quatre cames. La suspension Cantilever est introduite dès 1976. Réglementation oblige, les simples tubes de fuite s’ornent de silencieux à partir de 1977. En 1979, vient le bras oscillant en aluminium à section carrée. Pendant trois ans, les 250 disposent de moteurs dits reverse, c’est-à-dire montés à l’envers, avec les carburateurs placés derrière la roue avant et les échappements partants sous la selle. A partir de 1981, Yam introduit un tout nouveau twin parallèle, non plus dérivé de la série, mais conçu pour la course (cylindres séparés, petits carters, vilebrequin plus court, valves). Une première révolution intervient en 1986, avec l’abandon du cadre tubulaire et l’arrivée du cadre Deltabox, suivie d’une seconde, en 1991, lorsque le bicylindre adopte une architecture en V (à 90°). Différentes évolutions suivront (boîtes à air, etc.) jusqu’en 2000. Les dernières TZ 250 sont produites en 2006.