L'OW31 D'AGOSTINI

La reine des TZ

Bien plus que la discrète 500 produite entre 1980 et 1982, la 750 est sans doute la plus emblématique des TZ. Cet avion de chasse, qui prenait plus de 300 km/h sur de petits boudins, est le modèle préféré de certains pilotes, comme Christian Sarron. « Elle était délicate à piloter tellement son moteur était puissant », se rappelle le Français qui a gagné des courses internationales à son guidon dès 1976. Rappelons que le champion du monde 250 en 1984 a terminé vice-champion de la catégorie 750 en 1977, derrière Steve Baker. Au départ, la TZ 750 fut développée parallèlement à la 500 pour participer à Daytona et concurrencer les marques rivales dans les grosses cylindrées. Les premiers modèles était en fait des 700 obtenues par l’association de deux 350. Pour sa première sortie avec, Agostini remporte Daytona en 1974. En 1976, la TZ devient une vraie 750 (avec un alésage de 66,4 mm et non plus de 64, avec des clapets à l’admission et une suspension Cantilever) et commence littéralement à envahir les paddocks. Performante (115 ch) et fiable, elle fera le bonheur des privés en GP jusqu’en 1979, dernière année de la catégorie en Grands Prix. L’OW31, version usine de la TZ 750, développait jusqu’à 145 ch et a été confiée aux mains d’agostini, Cecotto, Roberts… et du regretté Patrick Pons, titré avec en 1979. Parallèlement, des TZ 750 ont plusieurs fois été engagées au Bol d’or. La première fois, en 1978, Christian Sarron et Patrick Pons étonnent le monde de l’endurance en menant la course pendant 17 heures avant de casser.