BONNEVILLE BOBBER BLACK
77 ch 237,5 kg à sec Coloris : jet black et matt jet black Prix estimé : aux alentours de 14 000 € Disponible fin février 2018
P résentée à l’automne 2016, la Triumph Bonneville Bobber a rencontré un franc succès avec sa gueule d’enfer, sa plastique dépouillée et son look monoplace exclusif. Rien qu’en France, depuis le début de sa commercialisation, en février 2017, elle s’est déjà vendue à quelque 500 exemplaires, qui devraient être rejoints par 150 autres d’ici à la fin de l’année. Triumph explique que cette moto « a eu le meilleur démarrage commercial de [ses] 115 ans d’histoire. » Pas étonnant donc que la marque anglaise dégaine maintenant une Bonneville Bobber Black. Une moto de fort belle facture, bien dans la lignée de sa jeune devancière, mais tout de noir vêtue : sont black l’échappement complet, la pédale de frein, les repose-pieds, le sélecteur de vitesses, son axe, les leviers de frein et d’embrayage, le guidon et ses pontets, le support de selle, la culasse et les carters d’embrayage, d’alternateur et de sortie de boîte, le phare et les moyeux de roues. Deux déclinaisons sont proposées : jet black et matt jet black (noir mat). Avec la selle monoplace bien connue, un large guidon plat, des garde-boue courts et des roues à rayons – la roue avant est de 16 pouces, contre 19 à la Bobber – l’ensemble compose une moto encore plus agressive, ramassée, minimaliste. « Darker, meaner, stronger », martèle Triumph : plus sombre, plus méchante, plus forte. Tout un programme. PAS QUE DE LA GUEULE Bien sûr, les changements tiennent avant tout à son look, mais Triumph n’a pas oublié la techno en la dotant d’équipements qui la tirent “vers le haut”. A l’instar des », « meilleurs freins de la gamme Bonneville deux disques de 310 mm pincés par des étriers Brembo à deux pistons (Nissin sur la Bobber) à l’avant ; l’arrière fait confiance aux mêmes disque et étrier Nissin simple piston. La fourche est une Showa de 47 mm (une KYB de 41 mm sur la Bobber) débattant sur 90 mm, tandis que le support de selle est flottant, ladite selle culminant toujours à 690 mm. Le reste des spécifications de la partie-cycle est similaire à celles de la Bobber : mono-amortisseur KYB débattant sur 77 mm, chasse, empattement, longueur, etc. Seul le poids à sec est en augmentation
de presque dix kilos : 237,5 kg contre 228. Le réservoir affiche, lui, la même contenance, avec 9,1 litres. Nouveauté, le phare, désormais à leds. Pour la motorisation, la Bobber Black utilise le twin parallèle de 1 200 cm3 calé à 270°, gage de sensations accrues, utilisé sur la Bobber “normale”. Le couple maxi de 106 Nm est atteint dès 4 000 tr/mn et la puissance maxi, 77 ch, à 6 100 tr/mn. Comme sur la Bobber, deux modes moteur sont disponibles, road (route) et rain (pluie), tandis que le traction control est déconnectable et que l’embrayage bénéficie d’une assistance pour réduire l’effort au levier. Un régulateur de vitesse fait son apparition ; il est actionnable par un simple bouton au commodo gauche. La boîte contient six rapports. Pour l’instant, le prix n’est pas connu, mais il devrait être supérieur aux 13 300 € à débourser actuellement pour la Bobber. Vraisemblablement aux alentours de 14 000 €.