« Forcément, il y aura d’autres versions »
Pourquoi ne pas avoir opté pour un V2 ? Lorsqu'on a commencé à réfléchir sur ce projet, forcément, on y a pensé. On avait une très bonne base avec notre 990. Mais on a voulu faire une moto compacte, et le cylindre arrière du V empêchait cela. On est donc partis d'une feuille blanche pour faire un twin parallèle le plus compact possible, ce qui permet aussi d'abaisser le centre de gravité.
Quel est son calage ? Pour avoir un comportement vif et le plus agréable possible, on a choisi de le caler à 270°. Cela permet de se rapprocher du comportement d'un V2 tout en conservant la compacité d'un twin parallèle.
La 690 Duke va-t-elle rester dans la gamme ? La 690 Duke passe la norme Euro 4, et la demande est encore importante [près de 300 ventes depuis début 2017 en France]. Donc, pour le moment, elle reste au catalogue. La 790 Duke sera-t-elle déclinée en d'autres versions ? Dans un souci d'économies, forcément, le développement d'une telle moto impose d'avoir d'autres versions. Je ne peux pas vous dire grand-chose, mais il y aura une surprise au salon de Milan.
A qui s'adresse ce nouveau roadster ? Bien sûr, on veut aller conquérir de nouveau clients chez les marques concurrentes. Mais on veut aussi garder les nôtres ! Par exemple, un jeune permis qui a commencé sur une 390 Duke et qui veut continuer la route avec nous avec un roadster de moyenne cylindrée. Ou alors un client de Super Duke R qui veut une moto plus sage. Il faut noter qu'une version accessible aux permis A2 sera disponible.