MBK not dead !
etite réaction à l’édito de Pierre Orluc concernant feu MBK, elle-même issue de feu Motobécane. Bien sûr, la disparition d’une marque de deux-roues française (l’était-elle encore ?) est triste. Mais l’enterrement a déjà eu lieu depuis longtemps, en fin de compte. Il n’y avait plus de pur produit MBK, les modèles étant badgés Yamaha et MBK avec des différences marginales. En revanche, on peut, on doit saluer Yamaha et, plus précisément, les dirigeants français Jean-claude Olivier, puis Eric de Seynes, qui ont oeuvré pour le maintient et même le développement de l’usine de Saint-quentin (02). Pour avoir passé une pré-hivernale MJ avec Pierre et Eric de Seynes du siège de Yamaha jusqu’à cette usine de Saint Quentin, je peux témoigner de cette détermination, et j’en garde une grande admiration. Face à l’écroulement du marché des 50 cm3, la stratégie de produire des plus grosses cylindrées, scooters et motos, a sauvé l’usine. Moins de volume, mais plus de valeur pour chaque deux-roues produit, dans un contexte où la tendance à la délocalisation était forte. Réjouissonsnous donc que Yamaha continue de produire en France, même si c’est au prix de la disparition de MBK. Ainsi, nous pouvons aujourd’hui acheter des motos “françaises”, comme les Tracer et XSR 700. Pour autant, on voit de plus en plus de Motobécane, car les Bleue, Spécial TT et Chaudron sont de plus en plus recherchées par les collectionneurs et amateurs d’anciennes. Une vraie renaissance.