KAWASAKI NINJA 400 OPÉRATION NINJA
En rejoignant la famille Ninja, cette 400 compte bien séduire les sportifs titulaires du permis A2. Le petit bicylindre de 45 ch dissimulé sous son carénage affûté devrait suffire à s’échapper des centres-villes bondés.
Alors non, la future Kawasaki Ninja ne va pas faire d’apparition dans le prochain film de Besson, mais elle serait capable de courser les méchants dans le centre-ville de Marseille. Certes, dans cette robe flashy, elle ne passerait pas inaperçue. Mais le héros pourrait se faufiler aisément entre les caisses grâce à sa compacité. Et avec seulement le permis A2 dans la poche de son jean, il pourrait prendre le guidon sans craindre l’arrivée de la maréchaussée. Bon, il ne faut pas que les grosses Mitsubishi Lancer Evo VI noires soient remplacées par des modèles plus puissants. Car, avec seulement 45 ch extraits de son bicylindre en ligne, on ne peut attendre des performances ahurissantes au guidon de la Ninja 400. Mais ce moteur inédit s’avère bien plus puissant que celui de 300 cm3 qu’il remplace (37 ch). Avec des fixations de cadre sur la culasse et le carter de boîte, il participe aussi à la rigidité du châssis. Ce dernier, tubulaire, reprend la technologie utilisée… sur la très performante H2. Le freinage est confié à un simple disque à l’avant, emprunté à la ZZR 1400 et pincé par un étrier à deux pistons, le tout couplé à un ABS Nissin. La position de conduite promet d’être détendue pour des courses-poursuites décontractées et la faible hauteur de selle évitera à notre super-héros de trébucher. Avec un éclairage entièrement confié à des leds, pas de problème pour percer l’obscurité. Notre héros a trouvé la bonne monture pour son Opération Ninja, c’est sûr.