MICHELIN TRAVAILLE
« Je suis en service jusqu’à la fin de la semaine chez Michelin, puis je passe au service de Dorna », sourit Nicolas Goubert lors de la première journée d’essais à Sepang. « Chez Michelin, Nicolas Goubert, jusqu’ici boss de la compétition, nous quitte pour prendre la direction du championnat moto électrique. Il ne sera pas remplacé, explique l’attaché de presse Tim Walpole. C’est Piero Taramasso, manager motorsport deux-roues et second de Nicolas sur les circuits, qui prend la main. » Le sympathique Italien, ancien pilote d’essais auto et moto pour Bib, reste un interlocuteur de valeur. « En ce qui concerne le développement technique pour ces essais de Sepang, on a ramené les pneus de l’an dernier utilisés en course, les nouvelles enveloppes 2018 qui ne sont guère différentes, plus deux nouveaux pneus avant avec lesquels on cherche plus de grip et d’endurance. Les deux sont difficiles à obtenir simultanément, mais, pour cela, on travaille exclusivement sur les composés de gomme. Profil et carcasse restent inchangés. » Tant mieux, car cette stabilité sur le front des pneumatiques devrait faciliter le travail de mise au point des six constructeurs impliqués dans le championnat. Stabilité qu’ils souhaitaient tous, en tout cas à ce niveau de performance pour les pneus. Car, comme le rappelle Johann Zarco, « le plus gros changement quand on passe du Moto2 au Motogp, c’est le potentiel des pneus. »