Chantons sous la pluie
En 2009, la course Motogp du Qatar fut reportée d’une journée pour cause de pluie. En 2017, le GP du Qatar fut à nouveau perturbé par la pluie. Qualif supprimées le samedi, course reportée le dimanche. Aussi, en plus d’avancer l’heure des courses pour limiter les conséquences d’une averse (temps de séchage plus long de nuit), la direction de course a organisé une séance d’essais sur le mouillé. De 20 h à 21 h le dernier soir, les 5 380 m du tracé ont été inondés par 18 camions-citernes, puis les pilotes ont été priés de prendre la piste en groupe afin de jauger la visibilité. Certains s'y sont adaptés, comme Jack Miller : « Ça peut aller. Le seul vrai problème, c’est la quantité de sable présent dans l’eau, qui salit la bulle. Au bout de quelques tours, on voit moins bien. » D’autres moins, comme Jorge Lorenzo, qui a roulé seul : « Le grip n’est pas terrible ». Marc Marquez, après s’être fait une nouvelle équerre dans le virage n° 2, a jugé « qu’à part une certaine difficulté pour voir les vibreurs à certains endroits, ça allait et qu’on pouvait rouler. » Loris Capirossi, responsable sécurité à la direction de course, a expliqué que « l’an passé, [il] avait roulé sur une CBR 600 derrière une voiture pour voir si les projections d’eau n’étaient pas aveuglantes et que le test de cette année était déjà plus réaliste. S’il pleut pour de bon durant le week-end de course, la piste risque d’être plus rapidement débarrassée de son sable. Mais nous renverrons les pilotes pour voir si la visibilité reste suffisante lorsqu’ils sont vingt en piste. »