Aérodynamique : l’heure de l’homologation a sonné
Jeudi 15 mars, soit la veille des premiers essais privés de la saison, les constructeurs devront homologuer le carénage de leur choix. Le directeur technique Danny Aldridge explique la procédure : « Le carénage doté d’appuis aéro, qui, de face, ne devra pas mesurer plus de 600 mm de large, devra être homologué à cette date. A partir de là, et jusqu’au dernier GP de la saison 2018, les constructeurs n’auront droit qu’à une seule évolution, mais qu’ils pourront homologuer dès le deuxième GP s’ils le souhaitent. En partant de ces deux carénages, les constructeurs peuvent opter pour quelques variantes, mais ne peuvent que retirer de la matière, pas en ajouter. Par exemple, ils peuvent percer des trous dans le carénage pour Phillip Island afin de gagner un peu d’agilité dans les changements d’angle rapides. Ils ne peuvent pas non plus changer la forme du carénage, mais peuvent enlever un spoiler, par exemple, à condition qu’il soit amovible. » Cela sur des circuits comme Assen, par exemple, qui réclament moins d’appui aéro car la plupart des courbes sont lancées et les machines moins sujettes au wheeling. En 2019, les règles aéro seront encore restreintes pour éviter le dérapage des coûts. Pour vous rendre compte de tout ce qui a déjà été tenté en matière d’aérodynamique, rendez-vous sur le compte Twitter de notre sympathique collègue indonésienne Scherazade Mulia Saraswati pour une petite galerie récapitulative postée le 2 mars dernier. Au prix de l’heure en soufflerie (celle de Ferrari a coûté 10 millions d’euros, même si depuis, la modélisation sur ordinateur a fait baisser les prix),