Martin enchaîne

Jorge Martin bat de quatre dixièmes le record du circuit détenu depuis 2014 par Alex Rins dès la deuxième séance libre : 2'05”590 contre 2'05”973. Impressionnant. « L’an dernier déjà, il avait signé neuf pole positions en 18 GP, souligne Enzo, son ingénieur acquisition de données. Mais il n’a été capable de convertir cela qu’une seule fois en victoire, lors du dernier GP, à Valence. La raison est qu’il manquait d’anticipation. De planification dans sa tactique de course. On bosse actuellement là-dessus pour lui permettre de mieux gérer les derniers tours. » Et le niveau de la Honda par rapport à la KTM en 2018 ? « En moteur, on dirait que la différence s’est estompée, explique l'ex-pilote de GP Peter Ottl, désormais chef ingénieur de son fiston Philipp. En châssis, il est encore trop tôt pour se prononcer. » Et les pilotes, qu'en pensent-ils ? « En frein moteur, on est mieux que l’an dernier. C’est plus facile à doser », témoigne l'italien Enea Bastianini. Reste que, comme l'an passé, cette première course marque la domination claire de Honda avec un triplé, ce malgré la chute de Bastianini au onzième tour. Jorge Martin obtient sa seconde victoire d'affilée et fait le plein de confiance, devant un Aron Canet convaincant. Le troisième n'est autre que Lorenzo Dalla Porta, ex-pilote Mahindra, qui trouve avec la RSF 250 RW Honda une machine bien plus efficace pour exprimer son talent.