Moto Journal

Miniview

Gérard Jolivet

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Tu es le recordman de participat­ions aux 24 Heures du Mans avec vingt-cinq départs. Que représente cette course dans ta vie ? C’est toute ma carrière. Quand j’ai pris le départ de mes premières 24, en 1982, je ne pensais bien évidemment pas du tout à ce record de participat­ions. Cela est venu au fur et à mesure. Quand j’ai comptabili­sé vingt-trois départs, j’avais dit à Bruno Vandestick [le speaker de l’épreuve] que l’année suivante, j’allais prendre part à mes 24es vingt-quatre heures. Et là, il me lance : « Gérard, fais un quart de siècle, marque l’histoire ! »

Si tu devais garder un souvenir de l’ensemble de tes participat­ions, quel serait-il ? Ma première avec Motorep, un magasin de Nantes, en 1985. On termine cinquièmes. Jean Basselin, notre troisième pilote cette année-là, je ne savais pas qu’il était dans le show-biz. Et pendant mon relais, Coluche s’est pointé dans le stand pour voir Jean. Pour ma part, j’ai pu rencontrer Yves Mourousi [le défunt ancien présentate­ur du JT 13 heures de TF1 et motard].

Une anecdote à partager ? C’était sous la pluie. J’étais rapide et, à la fin de mon relais, je me fais passer par une moto officielle à la sortie du Musée. Je décide donc de le suivre, sauf que, pour doubler un attardé, il freine tard. Je fais donc de même. Le problème, c’est que la piste était humide, si je prenais le virage, je tombais. J’ai donc tiré tout droit et je suis tombé sur l’herbe, à l’arrêt. Quand je rentre au stand, on me dit que j’ai perdu vingt secondes sur un tour. Je confirme et je dis que j’ai fait un tout-droit. Sauf que j’avais de la boue sur le cuir !

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