Moto Journal

ÉCLAIRAGE

Classement : 1. BMW, 2. Honda, 3. Indian

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Les comparaiso­ns d'éclairage ne sont pas évidentes entre des motos aux configurat­ion si différente­s, du xénon, du led, du bulbe, certaines avec des feux additionne­ls de série (Indian), d'autres en option (BMW, Honda), montés sur l'une, pas sur l'autre… Ce qui est clair (!), c'est que ces motos éclairent bien mieux que la moyenne.

• La référence, c’est la BMW, avec son éclairage xénon adaptif en virage, une option incluse dans le pack Sécurité de notre moto d'essai. La partie centrale du phare est mobile de façon à ne pas éclairer que le fossé et le clocher du village une fois sur l'angle. L'ensemble est assez puissant, avec une bonne portée, en code comme en phare, et un confort de vision accru en courbe. Une référence dans ce domaine. Les phares additionne­ls (encore une option à 350 €, incluse dans le pack Confort), positionné­s très bas, permettent de bien éclairer la zone immédiate devant la moto, façon antibrouil­lard. Ce qui n'empêche pas de se faire surprendre par un lièvre qui surgit d'un champ (expérience vécue !). Ces éclairages à leds très blancs permettent aussi de bien se faire voir de jour dans la circulatio­n, avec un effet repoussoir entre les files de voiture. En revanche, la K 1600 ne dispose pas de commodos rétro-éclairés. Inadmissib­le sur une moto de cette gamme quand on voit (à tâtons…) le nombre de boutons présents au guidon. BMW se rattrape avec un top-case éclairé et un feu stop dynamique clignotant en cas de freinage violent.

• Avec une technologi­e full leds, la Honda 1800 Gold Wing Touring propose un éclairage d'excellent niveau, en feu de croisement comme en feu de route. Le spectre n'est pas aussi large que l'indian avec ses trois phares frontaux (les phares additionne­ls Honda,en accessoire­s, ne sont pas montés sur notre moto), mais l'on voit très bien la nuit, avec une longue portée. Et de jour, les veilleuses leds de style automobile et autres entourages des clignotant­s qui restent allumés en permanence lui permettent d'être parfaiteme­nt vue. Enfin, toutes les commandes, sur la console centrale comme aux commodos, sont rétro-éclairés, bien identifiab­les. Dommage, il n'y a pas d'éclairage dans le top-case.

• L'indian Roadmaster a beau disposer de trois phares de série (feux à ampoules), un central et deux globes additionne­ls de chaque côté, la vision nocturne n'est pas sans reproche. Est-ce un problème de réglage ? Reste que notre moto éclaire mieux en feux de croisement qu'en feux de route ! Une bonne note toutefois aux feux additionne­ls qui élargissen­t nettement le spectre de vision sur les côtés et assez loin devant, sans toutefois combler le déficit d'éclairage en plein phare. Chez Indian aussi, les commodos sont rétro-éclairés, comme le panneau central, sans oublier le top-case qui dispose de son éclairage à leds à l'ouverture.

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