Moto Journal

Encore un belle course pour Fabio

-

La pole pour Bagnaia, après avoir dominé la quasiintég­ralité des séances d'essais. « Au Mugello, j’ai souffert de crampes aux bras, parce qu’en rentrant d’austin, on a découvert que je m’étais fait une fracture au niveau de l’épaule gauche, qui n’a pas été diagnostiq­uée tout de suite. Le problème, c’est que j’ai recommencé à m’entraîner normalemen­t au gymnase après [ce qui a aggravé la blessure]. C’est pour cela que j’avais du mal à tenir la moto au Mugello. En Catalogne, ça allait mieux, et là, je suis complèteme­nt remis. » En course, il signe une quatrième victoire en huit GP, et porte son avance à seize points sur Miguel Oliveira au classement provisoire. Mais ce que nous, Français, retenons, c'est la seconde superbe course d'affilée de Fabio Quartararo, auteur d'une sacrée remontée de la onzième à la deuxième place. A l'arrivée, Fabio est content, mais plus calme qu'à Barcelone : « En deux GP, j’ai marqué quasiment autant de points que l’année dernière ! [45 contre 64, effectivem­ent, on n'est pas loin]. Ça s’explique par le fait qu’à Jerez, on a décidé de modifier complèteme­nt mon style de pilotage qui était encore trop Moto3. J’ai commencé à trouver ça naturel à Montmelo et, ici aussi, ça a payé. » Les observateu­rs sont formels : Fabio a fait de grandes choses. Son pote Thomas : « Fabio avait un bon rythme aux essais, mais, en fin de qualif, il était à 250 dans le dernier secteur quand il y a eu le drapeau rouge à cause du crash de Tuuli. Du coup, il ne l’a pas vu et s’est pris trois places de pénalité sur la grille [de 7e à 10e]. Ça a compliqué son début de course, mais une fois qu’il a trouvé son rythme, c’était parti ! » Jacques Hutteau, responsabl­e des carburants spéciaux : « Course fabuleuse, il a le meilleur chrono quasiment à chaque tour [à partir du 10e tour, Jacky...]. S’il partait devant, il gagnait. Il a la facilité des grands champions. » Son chef-mécano italien Eros Braconi : « En début de saison, il n’était pas à l’aise avec l’avant. Je le voyais parce qu’il ne mettait que sept bars de pression aux freins. C’est pour ça qu’on est passée de Kayaba à Ohlins. Après, je n’ai pas essayé de lui faire la meilleure moto possible. J’ai cherché à lui faire la moto qu’il aimait. Aujourd’hui, il met 13 bars de pression au freinage. Il faut juste qu’il se qualifie sur les deux premières lignes à chaque fois. Car c’est un bon garçon, ce n’est pas quelqu’un d’agressif. Du coup, il met un peu plus de temps à remonter lorsqu’il est derrière. » Il n'empêche que, sur la seconde partie de course à Assen, on a revu le Fabio qui dominait de la tête et des épaules en championna­t d'espagne. Et ça, c'est top !

 ??  ?? Fabio Quartararo (20) peut être content de sa deuxième place : parti de la 11e position sur la grille de départ, il a effectué une splendide remontée. Il s’attaque ici à l’allemand Marcel Schrotter.
Fabio Quartararo (20) peut être content de sa deuxième place : parti de la 11e position sur la grille de départ, il a effectué une splendide remontée. Il s’attaque ici à l’allemand Marcel Schrotter.

Newspapers in French

Newspapers from France