NOUVEAUTÉ
L’image de marque, c’est important pour un constructeur. Pour la première fois, BMW Motorrad récupère ainsi la lettre M bien connue de la branche automobile, en lieu et place du terme HP jusqu’ici utilisé pour les versions d’élite de la gamme (HP2,HP4). C
Le premier modèle M de BMW
Chez BMW, la lettre M représente une entité à part entière dans la production automobile. Signifiant Motorsport, ce M signe les bagnoles à caractère très sportif du constructeur allemand depuis les années 70 (on pense évidemment aux célèbres berlines BMW M3 ou M5). Plus récemment, dans la branche auto, la lettre M s’est infiltrée dans la gamme régulière sous la forme de packs d’équipements, sans transformer la voiture en une véritable BMW M à part entière. Côté moto, le M prend le chemin inverse. La lettre s’est introduite sous la forme de packs d’équipements dès la fin 2018, elle signe aujourd’hui un modèle à part entière avec cette M1000 RR. L’entreprise M reste toutefois centrée sur les voitures. Elle a donc un peu participé au développement de la M1000 RR, mais elle a surtout donné le prestige de son nom à ce qui demeure une production BMW Motorrad. Suffit pour l’analyse dialectique, regardons ce que cette M a dans le ventre. Du titane déjà, pour les bielles pourtant plus longues (afin de réduire les frottements dus à l’effort latéral des pistons sur les cylindres) et toutes les soupapes. L’objectif est en effet de gagner du poids sur toutes les parties mobiles du moteur, pour lui permettre de gagner en vivacité et de rehausser sa zone rouge. Aux 340 grammes perdus sur les bielles doivent aussi être retranchés 48 g pour les nouveaux pistons forgés à seulement deux segments, et… 1,8 g sur l’ensemble des linguets de distribution désormais plus fin. Tout ce régime permet au 4-pattes BMW de gagner en régime justement, à hauteur de 500 tr/mn (limiteur à 15100 tr/mn). Associé à des chambres de combustion redessinées qui rehaussent un peu le taux de compression