ÉVÉNEMENTS

Comme l’an dernier, Yamaha Motors France a sorti les motos du musée pour les faire rouler jusqu’à Dijon-prenois.

Aux Coupes en Yamaha ; la Bimota HB1 de Bonhams ; records à Montlhéry en Kawa 125.

Àl’occasion des Coupes Moto Légende, quelques heureux élus invités par Yamaha Motor France, dont je fais partie, se sont retrouvés à la gare de Lyon avec Christian Sarron, qu’on ne présente plus, et Steve Baker, champion du monde 1977 en Formule 750. Une heure et demie plus tard, nous voilà arrivés à la gare de Joigny en Bourgogne, où nous attend une quinzaine de Yamaha classiques, directement sorties du « conservatoire Yamaha ». Elles sont parfaitement restaurées et réglées par Christian Caillon, du Yamaha Classic Service. Notre mission, que nous acceptons bien sûr, c’est de les balader sur les petites routes de Bourgogne, de la gare de Joigny jusqu’au circuit de Dijon-prenois pour rejoindre Les Coupes Moto Légende où elles doivent être exposées. Il y en a pour tous les goûts, de la petite 125 cm3 AS 1 de 1968, à la Vmax (145 ch avec son V-boost), en passant par l’incontournable XT, les XS 650, 750, et 1100, des deux- temps, comme la 350 RDLC, la 250 TDR, et même une Vmax moderne assez impressionnante. Il faut bien avouer que c’est le pied de se balader sur des petites routes ensoleillés de Bourgogne, en compagnie de collègues et de deux champions du monde. La fin de la journée approche et je n’ai pas tout essayé. Je laisse tomber les 125, je ne suis pas fan, ayant trop souffert à leurs guidons quand j’étais jeune. La XT 500, je la connais par coeur, je la laisse aux autres. Du coup, mon choix se porte sur la FZX 750, alias baby Vmax ! Samedi, il fait un temps superbe sur le circuit de Dijon-prenois, laissant augurer un beau succès pour la 22e édition des Coupes Moto Légende. À 11 heures du matin, le parking moto est déjà bien rempli, tandis que sur la piste, les séries s’enchaînent. Les allées sont noires de monde, l’intérêt pour les anciennes n’est pas près de faiblir, surtout quand on voit la qualité du plateau. Cette année, les musées d’hockenheim et de Birmingham présentent de somptueuses motos à détailler et à entendre, et les pilotes signent des autographes à tour de bras. Mais le charme de cette manifestation, c’est aussi de tomber par hasard, au détour d’une allée, sur la Gillette G3 (ci-contre), une petite 150 cm3 deux-temps, très bien construite avec trois cylindres et culasses de mobylette par un Anglais surprenant. Cela ne s’invente pas, Motobécane en rêvait, un British l’a fait !