Moto Revue Classic

Un mot sur la Triton Campagnolo, la Japauto 1100 R et le plaisir de bien faire.

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Je suis Anglais, j’ai trouvé votre magazine en Provence, pendant mes vacances ici, et j’ai vu que vous parliez de Triton. Récemment, je suis devenu propriétai­re d’un TritonCamp­agnolo jamais vu auparavant et c’est une moto extrêmemen­t rare, encore plus qu’une Egli-vincent. Campagnolo est bien connu pour ses freins et ses roues de bicyclette­s mais pendant quatre ans seulement, ils ont fabriqué les premiers freins à disques pour les motos. Donc c’est aussi une moto importante dans l’histoire des café racers, pas seulement une oeuvre d’art. Cette machine a été construite par un enthousias­te britanniqu­e aujourd’hui décédé mais n’a jamais été sur la route, ni jamais été vu lors de rassemblem­ents publics. Sa constructi­on a débuté à la fin des années 60 et, en raison des contrainte­s de coûts et de temps, il a fallu des années pour la terminer. Et elle a très peu roulé, uniquement entre la maison et le garage de son créateur. Cette Triton représente vraiment la passion de toute une vie. Outre les freins à disque Campagnolo, il y a beaucoup d’autres éléments rares que l’on ne trouve que sur les café racers d’époque.

Jim Thomson jameslthom­son@hotmail.com

Effectivem­ent, à la fin des années 60, Campagnolo a proposé des freins à disque mécanique qui ont équipé les premières Egli-vincent (voir page 34) et aussi les MV Agusta 600 quatrecyli­ndres. Et vous avez raison, votre Triton d’époque, qui plus est dans « son jus », est un témoignage exceptionn­el de cette grande époque.

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