Côté course

Suite à la victoire au Bol d’or avec Daniel Urdich et Michel Rougerie en 1969, Christian Vilaséca décide de s’investir officiellement en endurance dès l’année suivante, où il présente une machine dotée d’un moteur réalésé à près de 970 cm3, avec Robert Assante et Daniel Rouge au guidon. Malgré une chute, ils se classent 20e à l’arrivée du Bol d’or. Deux ans plus tard, Japauto aligne rien de moins que trois motos au départ du Bol d’or (respectivement peintes en bleu, en blanc et en rouge) qui se déroule désormais au Mans. Et c’est l’équipage constitué de Gérard Debrock et Roger Ruiz qui s’impose, au guidon de la machine de couleur rouge. Du coup, l’année suivante, avec le carénage proéminent qui fera leur légende, les Japauto sont toutes teintées de rouge, et Debrock, associé cette fois à Thierry Tchernine, gagne son deuxième Bol d’or de suite… Voilà un engagement sportif dont on peut dire qu’il est couronné de succès ! Par la suite, Japauto va frôler le titre de champion d’europe d’endurance en 1975 avec Christian Huguet et Roger Ruiz, puis participera avec une belle constance aux épreuves phares de l’endurance (notons une victoire aux 1 000 kilomètres de Misano en 1977 avec Gary Green et Maurice Maingret) jusqu’en 1989. Au total, Japauto a participé à 97 courses, en a donc remporté quatre et a signé une quarantaine de podiums, tout en faisant appel à 66 pilotes exactement…