L'ÉDITO
Flat-twin ou Boxer, la motorisation star de BMW est une signature iconique.
Si chaque marque de motos peut s’appuyer sur un capital culture et revendiquer des spécificités mécaniques propres, certaines – plus que d’autres – ont une signature référence qui a traversé les décennies et marqué les esprits au fer rouge.
Une signature à nulle autre pareille, gravée dans le marbre, reconnaissable entre toutes. Chez BMW, c’est son flat-twin. Deux gamelles toutes simples, longtemps refroidies par air, toujours positionnées horizontalement de chaque côté du bloc moteur qui balancent des coups de boutoir latéraux depuis la nuit des temps. Un seul coup d’oeil suffit pour reconnaître une machine allemande. Ou plutôt devrions-nous dire : entre toutes, une BMW se reconnaît toujours au premier coup d’oeil. Une différence qui vaut de l’or côté image et côté marketing. Il faut dire que BMW construit des twins à plat depuis le début de son existence. 1923 pour la moto précisément. C’est même la seule marque à avoir posé son flat sur un tel piédestal. Demandez autour de vous quel autre constructeur fabrique des flat-twins ou des Boxer ? Vous n’aurez certainement qu’un long silence en guise de réponse tant cette motorisation est devenue LA propriété de BMW. SA marque de fabrique.
Et comme la firme allemande s’est toujours appuyée sur le génie de ses ingénieurs, le flat n’a jamais cessé de progresser pour devenir à présent un concentré de technologies, de brevets et d’innovations. Armée désormais du ShiftCam et de toute sa panoplie d’aides à la conduite, la motorisation référence de BMW génère des sensations aux multiples visages, à la fois bête de course, citadine ou aventurière.
Bien sûr, les Allemands travaillent aussi sur des monos, des bi, des
4 et des 6-cylindres en ligne. Sur l’électrique également (Urban Mobility d’aujourd’hui et roadsters de demain notamment). Et de quelle manière. Il n’empêche, dans la gamme du constructeur, c’est bien le Boxer qui prend le plus de place (12 modèles sur 33 au total) et qui touche tous les genres : les urbains, les gros rouleurs, les aventuriers, les couples, les jeunes, les moins jeunes. On aime son look, sa gueule, son caractère, son histoire, ses roulements d’épaules, ses rondeurs, ses perfs, sa simplicité, sa rigueur, sa fiabilité. Bientôt 100 ans que le flat-twin à l’hélice traverse la planète de part en part et quelque chose me dit que l’histoire n’est pas près de s’arrêter.