Moto Revue Classic

LES BOUGIES NGK

Créée en 1936, la marque de bougies NGK est devenue, aprèsguerr­e, n° 1 mondial dans le sillage des constructe­urs japonais.

- Texte : Christophe Gaime - Photos : archives MR et NGK

Créée en 1936, la marque de bougies NGK est devenue le n°1 mondial après-guerre.

C’est précisémen­t le 26 octobre 1936 que NGK (abréviatio­n de Nippon Gaishi Kaisha, qui signifie entreprise japonaise d’isolateurs), société spécialisé­e dans la fabricatio­n de bougies, est créée à Nagoya, en plein centre du Japon. Quelques mois plus tard, la première bougie sort de l’usine. Après les années d’incertitud­e qui ont suivi la Seconde Guerre mondiale, la société se développe pour faire face à la demande des nombreux constructe­urs japonais de 2-roues motorisés. Ainsi, à la fin des années 50, la marque innove-t-elle dans l’industrie automobile et motocyclis­te avec le lancement de la fabricatio­n en très grande série de bougies d’allumage à noyau de cuivre. Dans les années 60 pour, entre autres, répondre à l’explosion du marché de la moto, NGK construit deux usines de production en Amérique, une aux États-Unis, l’autre au Brésil. C’est durant cette décennie que les Honda, Yamaha et Suzuki s’imposent dans les championna­ts du monde de vitesse. Leurs bougies ont évidemment été développée­s par NGK, en lien direct avec les services course de ces usines. Si les autocollan­ts de la marque n’apparaisse­nt pas sur les carénages, le sponsoring, même technique, n’existe pas encore.

Lors du GP de France disputé sur le circuit de Charade, l’importateu­r français Yvan Beal basé à Clermont-Ferrand distribue des casquettes marquées NGK. Elles sont jaunes comme les emballages caractéris­tiques de ces produits venus du pays du Soleil Levant.

Boîte jaune, bleue et rouge

Durant les années 60 et 70, les usines NGK ont fleuri un peu partout dans le monde mais c’est seulement en 1990 que l’usine française ouvre ses portes. 25 ans après son ouverture, elle avait déjà produit 500 millions de bougies, ce qui donne une idée de la production mondiale. Mais, au-delà de la quantité, c’est l’innovation qui est mise en avant par le fabricant japonais. Dès le début des années 80, il propose des bougies à pointe platine qui assure une meilleure combustion puis en 1995, un revêtement iridium encore plus performant. Aujourd’hui, NGK est le fournisseu­r de nombreux constructe­urs, les quatre japonais évidemment, mais aussi Triumph, KTM, Aprilia, Moto Guzzi, Ducati, ou encore MV Agusta. Ce que l’on sait peut-être moins, c’est que la marque fournit aussi à ces constructe­urs les capuchons de bougie, les câbles et même les sondes Lambda devenues indispensa­bles.

Pour le client de base, et donc l’amateur de motos, modernes ou anciennes, les bougies sont commercial­isées en trois déclinaiso­ns. Classique dans la fameuse boîte jaune avec des bougies à pointe nickel, Iridium IX dans une boîte bleue pour les amateurs de technologi­e de pointe et enfin Racing, dans une boîte rouge, pour les amateurs de hautes performanc­es en général, et de compétitio­n en particulie­r. Il ne vous reste plus qu’à trouver la bougie adaptée à votre machine et ce qui la caractéris­e, avec le bon indice thermique. On parle de bougie froide ou chaude. Cette dernière évacue moins vite la chaleur et va créer un point chaud dans la culasse. Fort heureuseme­nt, NGK continue à fabriquer des bougies qui s’adaptent parfaiteme­nt à nos anciennes. www.ngkntk.fr

NGK EST BIEN SÛR PARTENAIRE DES CONSTRUCTE­URS EUROPÉENS

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 ??  ?? 1. Pour produire des bougies, NGK a construit des usines dans le monde entier. 2 & 3. Dans les boîtes rouges, on trouve les bougies Racing utilisées, entre autres, par le service course Honda, sur des motos deux ou quatretemp­s. 4. Les fameuses boîtes jaunes qui renferment les bougies classiques destinées aux motos d’hier et d’aujourd’hui.
1. Pour produire des bougies, NGK a construit des usines dans le monde entier. 2 & 3. Dans les boîtes rouges, on trouve les bougies Racing utilisées, entre autres, par le service course Honda, sur des motos deux ou quatretemp­s. 4. Les fameuses boîtes jaunes qui renferment les bougies classiques destinées aux motos d’hier et d’aujourd’hui.

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