PORTRAIT ALAIN NIBART
Le Parisien Alain Nibart est tombé amoureux des Aermacchi quand il était adolescent. Fidèle, il a réuni l’une des plus belles collections du genre.
Depuis son enfance, le Parisien Alain Nibart est amoureux des Aermacchi.
ADOLESCENT, ALAIN CARESSE DÉJÀ LES RÉSERVOIRS DES ALA VERDE
À75 ans, Alain
Nibart, graphiste et constructeur de stands d’exposition à la retraite, possède sûrement la plus belle collection de motos Aermacchi et de leurs cousines Linto.
Dans le garage d’un pavillon de banlieue parisienne, on découvre une quarantaine d’Aermacchi produites entre 1954 et 1974 qu’il a rassemblées au fil des ans et dont une trentaine sont en état de marche. On trouve plusieurs 250 et 350 Ala d’Oro des années 60, chacune avec leur caractéristique cylindre horizontal refroidi par air et leurs soupapes culbutées. « Leurs lignes sportives m’ont tout de suite séduit, explique Alain. Au début des années 60, je roulais avec un cyclomoteur Paloma 50 qui m’a permis d’explorer le quartier Saint-Lazare où j’ai grandi. Je me rendais au café Stand 14, en face de la boucherie tenue par monsieur Beltoise père et j’y ai vu Jean-Pierre, mon premier héros, qui a été champion de France sur Aermacchi. J’allais aussi au magasin de Georges Monneret, place de la Bastille, concessionnaire parisien de la marque. J’aimais passer mes mains sur les réservoirs tout en me disant qu’il faudra attendre longtemps avant d’en posséder une… » Après ses études, Alain a dirigé un studio de graphisme. Il s’intéressait alors davantage aux voitures qu’aux motos et participait à des compétitions au volant d’une Lotus Super