FLOP FLOP FLOP
Dani Pedrosa
Il a beau se maintenir dans le Top 4 du classement général, Dani Pedrosa ne semble plus vraiment en mesure de faire jeu égal avec le trio Marquez-Lorenzo-Rossi. Avec seulement deux petits podiums conquis depuis l’ouverture de la saison au Qatar, l’Espagnol a perdu de son lustre. Bien sûr, Dani met cela sur le compte d’une Honda RC213V aussi rétive que peu performante. Critique envers les choix techniques de son coéquipier, Pedrosa dit avoir du mal à briller avec une moto qu’il ne reconnaît plus. Malgré ses difficultés, le pilote de Ramon Aurin a prolongé son contrat avec le HRC pour deux saisons supplémentaires. Décidé à finir sa carrière chez Honda, Dani Pedrosa peut-il redevenir un candidat au titre mondial ? Pas sûr qu’il y croit lui-même.
Andrea Iannone
Alors qu’il pensait profiter de sa seconde saison en tant que pilote officiel Ducati pour jouer aux avant-postes en tirant profit de la nouvelle Desmosedici, Andrea Iannone a fait preuve d’un cruel manque de régularité sur la première moitié du championnat. Ses deux podiums au Texas et au Mugello ne sauraient faire oublier ses quatre chutes en sept courses et surtout, ce terrible accrochage avec son coéquipier sur le circuit de Termas de Rio Hondo. Alors que les deux pilotes Ducati pouvaient monter sur le podium du Grand Prix d’Argentine, Iannone a envoyé Dovizioso dans le décor deux semaines après s’être mis à plat ventre, tout seul comme un grand, au Qatar. Ajoutons à cela une nouvelle gaffe à Barcelone qui a envoyé Lorenzo dans le décor, et on comprend mieux pourquoi Gigi Dall’Igna a préféré se séparer de l’Italien pour la saison prochaine.
Ducati
Les boulettes de Iannone et la malchance de Dovizioso ne peuvent pas expliquer à elles seules les résultats décevants de l’usine Ducati sur cette première moitié de championnat. Surprenante l’an dernier pour ses débuts pourtant précipités, la première Desmosedici dessinée sous la houlette de Gigi Dall’Igna n’a toujours pas confirmé cette année qu’elle pouvait battre les Honda et autres Yamaha. Les deux pilotes officiels n’ont conquis que quatre podiums à eux deux, et même si l’on rajoute celui de Redding à Assen, cela fait peu pour un constructeur qui s’était promis de renouer avec la victoire cette année. Souvent performante aux essais sur un tour, la Desmosedici GP demeure trop physique et a ainsi du mal à confirmer en course. Pour se consoler, Dall’Igna peut se dire qu’il a réalisé un sacré coup en convainquant Lorenzo de rejoindre les Rouges en 2017.