Moto Revue

MGX 21 LA FORTERESSE VOLANTE ATTERRIT

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Deux ans. C’est le temps qu’il aura fallu attendre entre la présentati­on du concept MGX 21, fin 2014 à Milan, et l’arrivée dans les échoppes Guzzi de sa version commercial­e. Bonne nouvelle : en un peu moins de 24 mois, peu de choses ont changé entre les deux versions. Certes, le concept bike arborait une ligne extraordin­airement fluide du fait d’une croupe détournée de tous soucis de praticité (elle se terminait en pointe là où la version de série arbore des valises latérales) mais l’essentiel des traits stylistiqu­es et des caractéris­tiques de l’engin a été conservé par les ingénieurs de Mandello. Côté technique, c’est évidemment sur une base de California 1400 que repose ce low rider. Comme sur la Calif’ lancée par Guzzi il y a près de 4 ans, on retrouve, en guise de propulseur, un très généreux V-twin de 1 400 cm3 en position transversa­le, toujours refroidi par air et capable de quelque 96 ch ainsi que de 12,3 mkg de couple (disponible sous les 3 000 tr/min). Et comme sur les Audace et Eldorado (autres déclinaiso­ns du 1400), on retrouve une électroniq­ue très présente, pour ne pas dire superlativ­e sur ce type d’engin, avec un accélérate­ur de type Ride by wire, des cartograph­ies moteur modifiable­s au guidon, un contrôle de traction paramétrab­le sur trois niveaux de sensibilit­é (pouvant, en outre, être déconnecté) et évidemment (Euro 4 oblige), un ABS de série. Mais ce n’est probableme­nt pas pour son bagage technique que l’on choisira cette Guzzi. Car ce que la MGX 21 met le plus en avant, c’est son look, très sombre, très dark, comme on dit chez Harley. Évidemment, assombrir (presque) intégralem­ent une moto n’est pas une nouveauté. Toutes les marques proposant des customs le font depuis plusieurs années. La différence avec cette Guzzi, c’est qu’une grosse partie de son habillage n’est pas faite de plastique ou de métal peint en noir, mais de carbone : sur le garde-boue avant, sur la tête de fourche, sur le réservoir, sur les valises latérales et même les flasques recouvrant la jante avant. Réputée légère, cette fibre tressée ne fait pas pour autant de la MGX une ballerine : Guzzi annonce quelque 341 kg. Le prix non plus n’est pas spécialeme­nt aérien puisque l’engin coûte la bagatelle de 22 990 €. Pour nous faire craquer, c’est donc sur le coup de coeur que Guzzi compte, et avouons-le, cette MGX 21 a quelques beaux arguments pour le susciter.

Présentée dans sa version définitive il y a quelques semaines à Sturgis (USA), la MXG 21 « Flying Fortress » sera dans les concession­s Guzzi courant septembre. Avant de découvrir notre essai dans le prochain Moto Revue, petit coup d’oeil sur les détails de cette sombre italienne.

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