Instinct grégaire
Parcourant votre numéro « de rentrée », et m’attardant sur les articles du World Ducati Week et du Rallye des Chamois (des événements qui m’ont l’air très sympathiques si j’en crois ceux qui les ont écrits), je me suis fait la réflexion qu’après tout, le motard était une créature plutôt grégaire comme le sont les animaux (Ndlr : définition de l’instinct grégaire,dixit Le Larousse : « Se dit de ce qui pousse les animaux à s’assembler en troupeau,les êtres humains à former un groupe.»). Ces adhérents à la « cause » Ducati ou ces amateurs de cols alpins se retrouvent mêlés pendant tout un week-end et reçoivent éventuellement une médaille pour témoigner de ce pèlerinage effectué dans les règles de l’art, assistent à des shows ou roulent de concert, côte à côte, et forment une (petite) communauté dans la (grande) communauté des motards... Par les temps qui courent, où l’individualisme est roi, on peut se féliciter de ce réflexe encore puissant parmi les adeptes du deux-roues motorisé. Ou s’étonner de cette attirance pour le nombre alors qu’en théorie, le motard, libre comme l’air et ne connaissant ni dieu ni maître, serait plutôt enclin à tracer sa route sans personne, sorte de cow-boy solitaire façon Lucky Luke, lancé vers son destin dans le soleil couchant et rougeoyant (ah c’est beau !)... Pour ma part, considérant que plus les gens se parlent mieux c’est, je serais plutôt favorable à la première solution... Amicalement.