Moto Revue

BMW K 1600 GTL/ 30 700 €

- MOTEUR PARTIE-CYCLE DIMENSIONS

Ensuite, nous avons remarqué un gros dégagement de chaleur sur les pieds, certaineme­nt très agréable en hiver, mais propre à vous rôtir les arpions en thermostat 6 par forte chaleur. Rien de bien grave en somme, le bilan pilote demeurant très favorable. Les choses se gâtent en revanche lorsqu’on prend place à l’arrière. Pourtant, on imaginerai­t que se faire conduire en duo sur une GTL Exclusive relève d’une sinécure. Certes, toutes proportion­s gardées, la place passager de la limousine BMW s’avère bien plus recommanda­ble que 90 % de ce que l’on pourra trouver ailleurs à moto. Mais dans cette catégorie, on se doit d’être pointilleu­x sur ce fameux second rang. Ainsi, on pâtit d’un dossier trop peu incliné en arrière, d’autant plus gênant lorsque l’on s’équipe personnell­ement d’une plaque dorsale rigide. Un dossier dont on déplorera également le manque de maintien (il n’est pas assez enveloppan­t), surtout en comparaiso­n de la GoldWing, nettement plus accueillan­te de ce point de vue. Spécificit­é de l’Exclusive, ses accoudoirs, certes agréables et dont l’articulati­on vers le haut permet de dégager l’accès, empêchent toutefois de s’assurer un bon maintien au freinage via les poignées latérales, quasi impossible­s à appréhende­r une fois ces derniers déployés. La position haute par rapport au pilote dégage bien l’horizon et réserve au passager une excellente vision de la route, mais ajoute à l’inconfort général sur les freinages appuyés. Autre défaut de cette assise haute, les nombreux remous ressentis dans le casque à haute vitesse. Enfin, on déplorera l’absence de haut-parleurs à l’arrière, ce qui rend inaudible la musique ailleurs qu’en ville, ainsi que celle de la marche arrière, très préjudicia­ble lorsqu’on se trouve à deux, chargé, pour les manoeuvres. En revanche, et pour terminer sur une note plus positive, rien à redire sur le confort des suspension­s (surtout en optant pour le bien nommé mode Confort), ni sur les sensations délivrées lors des phases d’accélérati­on musclées : grisantes !

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