Le cas italien
Paradoxalement, l’Italie est le berceau des courses motos réservées aux handicapés, mais sa Fédération ne facilite pas toujours l’accès à la compétition des motards invalides. C’est pourtant en Italie qu’a vu le jour la Diversamente Disabile ou Didi Cup, une course internationale réservée aux handicapés qui existe depuis 2013 et qui rassemble aujourd’hui un plateau de 30 pilotes. Mais pour les pilotes transalpins, il est parfois très difficile d’obtenir une licence lorsque l’on est handicapé. Et encore plus compliqué de trouver des budgets. Pour certains pilotes italiens présents sur le circuit Carole en juin dernier, le sentiment qui domine est celui de représenter un poids pour la fédération italienne. Selon Daniele Barbero, « le problème est avant tout économique.Les pilotes handicapés ne sont pas une source de profit pour la Fédération italienne qui,du coup,nous voit comme des boulets qui veulent juste tourner en rond sur un circuit.Il est difficile d’êtreperçus comme des pilotes à part entière »
Succès mérité
Fin juin dernier, la feuille des engagements dénombrait 14 pilotes inscrits au départ de la première course de vitesse française réservée aux handicapés. Un plateau international regroupant notamment une délégation italienne composée de 4 pilotes à laquelle s’ajoutait un pilote belge. Voici pour le côté pile. Côté face, ces 14 pilotes ont tous été victimes de graves accidents de moto par le passé. Pour parler en termes de pathologies, la grille de départ de cette première PMR Cup regroupait 3 pilotes amputés des membres supérieurs, 2 autres