Moto Revue

La loi des séries Zarco et ses nerfs

Bonjour à toutes et à tous. Ce matin dimanche 30 octobre, autant vous dire que je n’ai pas eu besoin du passage à l’heure d’hiver pour me réveiller à temps pour le départ du Grand Prix de Malaisie, catégorie Moto2. Même si ma nuit avait été un peu perturb

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Remarquée dans votre dernier numéro (Ndlr,MR n° 4038 du 19 octobre), plus exactement dans les pages que vous appelez Actus, une série de BMW que mon oeil d’ancien lecteur n’a pas manqué de noter. Si le projet futuriste évoquant une moto (ou ce qu’il en reste) autonome est logiquemen­t encore une vue de l’esprit, le reste est beaucoup plus concret. Ainsi, après la première de la famille apparue sous l’appellatio­n R nineT, qui a été suivie de la R nineT Scrambler, de la R nineT Pure puis de la prochaine, la R nineT Café Racer, voilà que l’on découvre une probable déclinaiso­n baptisée cette fois « Lac Rose » ! Le cinquième élément d’une fratrie qui cartonne à en croire ce défilé, et ça en seulement deux ans et demi ! Comme Yamaha avec ses MT-07 et MT-09, BMW recycle donc volontiers sa nineT et la cuisine à toutes les sauces, celle du trail, comme on le sait aujourd’hui, n’étant pas la moins savoureuse, ni la moins « bankable » de toutes. Le clin d’oeil à la machine officielle de Gaston Rahier, qui avait gagné à son guidon en 1985 si je me souviens bien, devrait parler aux anciens, et en tout cas déclencher des pulsions d’achat aux nostalgiqu­es de cette époque, parce qu’au bout du compte, et c’est le cas de le dire, c’est bien là le but de cette manoeuvre : vendre des motos ! Avec cette manie de lancer des séries issues d’une seule et même machine, on dirait que BMW (et Yamaha) a (ont) trouvé une bonne recette ! Ah, Gaston Rahier, c’est vrai que ça « parlera » sans doute aux anciens, parce que plus de trente ans après la deuxième victoire du Belge sur le Paris-Dakar, ce modèle de la BMW R nineT Lac Rose reprend fidèlement le look de sa machine de l’époque, au numéro de course près (le 101). Pour la petite histoire, cette deuxième victoire avait été conclue après une lutte acharnée et une édition extrêmemen­t dure de l’épreuve organisée par Thierry Sabine. Le deuxième de cette édition d’anthologie était un certain Jean-Claude Olivier, patron de Sonauto Yamaha, l’importateu­r français de la marque japonaise. JCO qui n’avait pas voulu porter réclamatio­n à l’arrivée, car l’équipe BMW avait changé le cadre de Rahier, tordu suite à un accident de la circulatio­n lors de la descente de la France, ce qui n’était pas autorisé par le règlement.

La réponse de la rédac’ Si tous les détails de ce sacre espéré sont à retrouver dans le reportage de nos envoyés spéciaux sur la tournée outre-mer (

ajoutons que la manière dont Johann Zarco a géré son week-end à Sepang a dû taper dans l’oeil des responsabl­es d’équipes en MotoGP. Il a fait preuve d’une maîtrise qui lui sera précieuse dans la catégorie reine. Bravo Johann et merci encore pour ce beau et grand moment que fut ce podium doublement victorieux à Sepang !

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