Moto Revue

Une saison en 5 victoires

Argentine (3 avril)

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« La première course au Qatar s’était plutôt mal passée à cause de ce faux départ. Je n’avais pas été le seul à être pénalisé puisque Lowes et Rins s’étaient, eux aussi, fait piéger. Mais Lüthi avait gagné. Remporter ma première victoire dès la course suivante en Argentine était important pour se remettre tout de suite dans la bonne direction. » « Je fais une belle course en prenant l’avantage sur la fin face à Rins. L’émotion était énorme lors de cette course après la mort de Luis (Salom). À l’arrivée, j’ai dit à Rins et Lüthi qu’on avait couru pour lui. Qu’on avait la chance d’être là et qu’il ne fallait pas l’oublier. On venait de perdre un copain. » « On sait que le dernier virage du Sachsenrin­g est un endroit où les courses se jouent souvent, mais c’est aussi un passage compliqué. M’y imposer ce jour-là sous la pluie m’a vraiment fait plaisir. » « C’est une des courses où je me suis senti le plus fort. J’ai pris mon temps car je savais que je serais le plus vite sur la fin. J’ai attaqué quand je l’ai décidé. J’avais vraiment de bonnes sensations ce jour-là. » « Décrocher le titre en gagnant une course, c’est magique. L’an dernier, je m’étais retrouvé champion du monde au Japon, un vendredi matin. J’étais plongé dans mon week-end, concentré pour essayer de gagner un nouveau Grand Prix... Et puis j’avais une grosse avance au championna­t, j’avais eu le temps de voir venir le truc. Là, le scénario était très différent. Quand j’ai reposé ma roue avant après avoir franchi la ligne d’arrivée en wheeling, j’ai senti un truc très fort qui montait dans le casque. Je me suis senti d’un coup libéré d’une énorme pression. »

genre de piste. Il n’est pas à l’aise et il se crispe. Un peu comme le fait Lorenzo d’ailleurs. Et puis il a tendance à anticiper les problèmes. Quand il sait que ça va être difficile, il gamberge trop. » Cinq jours plus tard, c’est un tout autre Zarco qui entamait les essais du Grand Prix de Malaisie. Et qui, le lendemain, décrochait la pole position en collant plus de deux secondes à ses adversaire­s sur une piste séchante. « J’ai toujours su passer à autre chose quand c’est le moment de le faire, assure le Français. Qu’il faille tourner la page sur du bon ou du mauvais. J’essaie de positiver. En Australie, je n’ai pas fait une belle course mais je suis reparti en ayant augmenté mon avance au classement général. » Johann était d’ailleurs si sûr de lui qu’il avait demandé à Jérôme, son frère aîné, de venir à Sepang pour réaliser avec lui son traditionn­el salto arrière. Deux Zarco, deux titres mondiaux ? Encore ne fallait-il pas trembler au départ d’une course sur une piste détrempée. Dans le trio de tête dès le premier virage, le pilote du team Ajo s’est vite échappé en compagnie de Franco Morbidelli et de Jonas Folger. Pendant ce temps, Lüthi restait collé dans le groupe

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