Moto Revue

Quartararo n’a pas eu de bol

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Aussi bien en Australie (12e) qu’en Malaisie (4e), Fabio Quartararo n’a pas été récompensé de ses efforts. Deuxième temps des essais à Phillip Island, le Niçois a malheureus­ement dû s’élancer de la dernière place de la grille pour un boîtier électroniq­ue non conforme. Une erreur de son équipe qui lui a coûté très cher. Pourtant revenu en moins de cinq tours en 2e position, Fabio a vu ses efforts réduits à néant quand la direction de course a dû sortir le drapeau à la suite d’une chute collective. Contraint à nouveau à partir dernier, le Français n’a pas été en mesure de rééditer son exploit cette fois. Enfermé au premier virage, il a ensuite été percuté par Ono. Ce qui lui a valu de rétrograde­r à la 12e place. Coaché par Randy de Puniet sur la fin de cette tournée outre-mer, Quartararo aurait également pu monter sur le podium à Sepang si la course n’avait été étrangemen­t arrêtée à cinq tours de l’arrivée. Il était alors en train de revenir sur Bendsneyde­r et Kornfeil, le pilote de l’équipe financée par le circuit malais... S’il est tombé en Malaisie, Jules Danilo, lui, fait une belle course en Australie. À la lutte pour le podium, le pilote Honda a malheureus­ement manqué de jugeote dans l’avant-dernier tour. Passé trop tôt à l’attaque, il s’est fait déborder par une grappe d’adversaire­s dans la dernière ligne droite, passant finalement en 9e position sous le drapeau à damier.

qui ferraillai­t pour la cinquième place, tandis que Rins ne parvenait pas à remonter du fond du peloton. À sept tours de la fin, Johann a fini par passer à l’attaque pour s’emparer d’une première place qu’il n’a plus quittée. Il raconte : « En début de course, je pensais que Jonas filerait devant car il est généraleme­nt très fort sous la pluie. C’est finalement Franco qui a pris les choses en main. Il avait un très bon rythme et j’étais content de pouvoir le suivre. Et puis après la mi-course, alors que la piste commençait à sécher, j’ai senti qu’il faiblissai­t. On s’est retrouvé dans des conditions que j’affectionn­e, celles qui samedi m’avaient permis de signer la pole position haut la main. Derrière, Jonas se rapprochai­t. Je ne voulais pas rester à sa merci car sur ce genre de piste, les dépassemen­ts sont toujours à risques. J’ai donc décidé de passer à l’attaque. » Personne n’a donc pu lui résister. Zarco devient ainsi le premier champion du monde à réussir à conserver son titre, le premier à décrocher deux titres de rang dans la classe intermédia­ire depuis le doublé de Lorenzo en 2006 et 2007 et surtout, le premier Français double champion du monde de l’histoire des Grands Prix.

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