Moto Revue

Hayden, dix ans après

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En 2008, Marc Marquez (à d.) avait pris la pose aux côtés de Nicky Hayden pour une photo Repsol. L’Espagnol, âgé de 15 ans, débutait en Grands Prix 125 alors que l’Américain était encore la tête de gondole du HRC. Cette année, en Australie, Marc et Nicky se sont retrouvés pour faire équipe, le second ayant été invité par Honda à remplacer Dani Pedrosa, blessé à Motegi. « J’avoue avoir eu une grosse émotion en retrouvant cette équipe et ces couleurs » , confiait Hayden à Phillip Island. Il y a dix ans, l’Américain avait décroché son seul et unique titre de champion du monde MotoGP sur une moto du team Honda Repsol. Un souvenir encore très vivace qui a en partie convaincu l’actuel pilote du team Ten Kate en Mondial Superbike de faire une pige en Australie entre ses deux déplacemen­ts à Jerez et au Qatar. «AprèsArago­n,je m’étais dit qu’on ne m’y prendrait plus » , assure-t-il. Remplaçant de Jack Miller sur la Honda du team VDS, Nicky en avait pas mal bavé, même s’il avait réussi à inscrire un point en course. « Mais je ne pouvais pas refuser cette propositio­n » , poursuit-il. Il ne l’a pas regretté. Qualifié en septième position après avoir signé le meilleur temps de la FP4, Hayden a malheureus­ement chuté en course alors qu’il occupait la huitième place. Marquez étant allé au tapis un peu plus tôt, c’était au tour, en Australie, du team Honda Repsol de récolter un double résultat blanc.

Quand on leur avait posé la question, il y a quelques semaines, de savoir qui pourrait bien devenir le neuvième vainqueur de cette incroyable saison MotoGP, les cadors du championna­t avaient unanimemen­t glissé le nom d’Andrea Dovizioso. Pensionnai­res de l’équipe Aprilia mis à part, l’Italien était, il est vrai, avec Aleix Espargaro le dernier pilote officiel à ne pas avoir posé ses bottes sur la première marche du podium. Vainqueur en 2009 d’un mémorable Grand Prix de Grande-Bretagne à Donington, Dovizioso semblait être condamné depuis à devoir se contenter d’une petite victoire en classe reine. Et que dire de la guigne qui le poursuivai­t depuis le début la saison... Accroché par Iannone en Argentine, percuté par Pedrosa au Texas, parti à la faute au Mans et aux Pays-Bas... Le pire pour lui fut bien sûr de se faire battre par son coéquipier

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