SUZUKI GSX 250 R Suzuki GSX 250 R / 5 000 €* + 150 km/ h • 24,6 ch – 2,4 mkg 178 kg à sec

*estimation Moto Revue

Fiche technique

Moteur : bicylindre en ligne, 4-temps, simple ACT, 4 soupapes, refroidissement liquide. Cylindrée (Al x C) : 248 cm3 (53,5 x 55,2 mm). Puissance : 24,6 ch à 8 000 tr/min. Couple : 2,4 mkg à 6 500 tr/min. R. vol/alim. : 11,5 à 1/injection. Boîte : 6 rapports. Trans. (rapport) : par chaîne (NC). Partie-cycle : cadre double berceau en acier. Susp. AV/AR : fourche télescopique ø 37 mm, déb. NC, aucun réglage/mono-amortisseur, déb. NC, simple réglage. Freins AV/AR : 1 disque ø 290 mm, étrier 2 pistons/1 disque ø 240 mm, étrier 1 piston. Pneus AV-AR : 110/80 x 17 – 140/70 x 17. Réservoir : 15 litres. Longueur/emp. : 2 085 mm/1 430 mm. Chasse/ angle : 104 mm/25,6°. Garde au sol : 160 mm. HS : 790 mm. Poids : 178 kg à sec. Vitesse max : + 150 km/h.

Après la GSX 125 R dévoilée il y a un mois au Salon de Cologne, Suzuki nous présente à Milan sa grande soeur de 250 cm3. Plus routière que sportive, la GSX 250 R devrait avoir plus de mal à séduire l’Europe que les pays asiatiques.

Si elle dispose bien du patronyme GSX-R, ne vous attendez pas à une sportive pour autant. La GSX 250 R est avant tout une machine basique destinée à affronter le quotidien... avec un habillage intégral. L’illusion est encore plus grande avec le coloris bleu qui reprend le dessin de la GSX-R 1000. Si la GSX 250 R n’a guère de prédispositions sportives, c’est principalement dû à ses origines. Elle reprend en effet le moteur de l’Inazuma 250 – qui ne nous avait guère convaincus à sa sortie en 2013. Le bicylindre en ligne de 248 cm3 a été légèrement revu ici, dans le but premier de satisfaire aux normes Euro 4. Suzuki a travaillé le couple à bas et mi-régimes avec un nouveau dessin des soupapes destiné à favoriser l’arrivée d’air dans la chambre de combustion. La GSX 250 R est également dotée d’une nouvelle ligne d’échappement. Par rapport à l’Inazuma, elle affiche les mêmes valeurs de puissance et de couple, soit 24,6 ch et 2,4 mkg. Des valeurs modestes, surtout pour une machine typée sport et qui est affublée d’une appellation prestigieuse. La nouveauté joue aussi la contradiction puisque le constructeur annonce un guidon assez large et haut pour favoriser le confort. Une contradiction que l’on retrouve aussi au niveau du train avant puisqu’à côté du disque pétale et de la jante à 10 branches se trouve une fourche très basique signée KYB qui n’a donc aucune prétention sportive. Même constat pour l’arrière, avec un bras oscillant de section carrée tout à fait banal. Mais la ligne générale a été soignée : la partie arrière avec deux selles distinctes et un feu à Leds est bien réussie, tout comme l’avant qui s’inspire de la GSX-R 1000. Le phare est entouré par deux feux de position à Leds. Suzuki a par ailleurs doté sa machine d’un tableau de bord entièrement numérique qui propose de nombreuses informations, comme le rapport engagé, une horloge, une jauge à essence et deux trips en plus du compte-tours et du compteur de vitesse. La Suzuki GSX 250 R entend donc séduire un public qui recherche une machine économique pour le quotidien, bien équipée, avec un look de sportive sans ses inconvénients. On regrettera néanmoins que l’ABS ne soit disponible qu’en option. Accessoirement, la petite Suzuki ne pourra pas jouer un rôle dans la nouvelle catégorie des 300 supersports puisqu’elle souffre d’un gros déficit de performance et ne se veut sportive que par son nom et sa ligne.