MICHELIN FAIT LE BILAN

Il y a un an, à Valence, Michelin effectuait son retour officiel en MotoGP à l’occasion de la première séance de tests préparatoire à la saison 2016. Deux journées d’essais qui avaient été ponctuées par un nombre impressionnant de chutes. Nicolas Goubert n’a rien oublié de tout ça. « Cela avait été une période difficile », se souvient le patron de la compétition Michelin. On n’efface pas sept ans d’absence au plus haut niveau d’un simple revers de la main. Un an après, Goubert se montre néanmoins satisfait du retour en Grands Prix de la marque clermontoise. Invité à dresser un bilan à l’occasion de la dernière course de la saison, Nicolas a notamment souligné les efforts déployés et la bonne réactivité de ses ingénieurs : « On est parvenu à proposer des solutions à chaque situation, à chaque problème. Et ce, dès ceux rencontrés en Argentine avec notre pneu arrière. Une semaine après, au Texas, nous avions une construction plus robuste pour garantir la sécurité des pilotes. » À partir de là, Michelin a dû retrouver de la performance et de ce grip qui a pas mal fait défaut à Jorge Lorenzo... « Au Mans, nous étions déjà mieux, estime Goubert. On a eu une bonne période et les chronos ont progressé tout autant que les temps de course. La seconde partie du championnat, pas perturbée par les conditions météo, nous a également permis de développer nos pneus pluie. On a ainsi vu en Australie et en Malaisie que nous pouvions proposer des produits capables de fonctionner dans des conditions extrêmes. » Quant aux chutes, le patron de la compétition Michelin se fait une joie de démystifier certaines idées reçues. « L’an dernier, après seize Grands Prix, on comptait soixante-neuf chutes en MotoGP. Il y en a eu soixante-dix cette saison. » Bien évidemment, Nicolas Goubert n’entend pas se satisfaire de ce bilan. « Nous continuons à travailler sur de nouveaux profils avant et sur une nouvelle construction arrière. » De quoi faire tomber de nouveaux records la saison prochaine.