Jack Miller en 9 dates
1995 : naissance le 18 janvier
à Townsville, Australie 2005 : premiers succès en dirt-track
sur les pistes du Queensland 2008 : après un passage par le
motocross, débute en vitesse 2010 : s’expatrie en Espagne et
en Allemagne pour courir en 125 2012 : débute en GP Moto3 avec le team
Caretta Technology, il se classe 23e 2013 : 7e du championnat du monde Moto3 2014 : rejoint l’équipe KTM Ajo et termine vice-champion du monde Moto3 avec six victoires 2015 : débuts en MotoGP avec le team
Honda LCR. Il se classe 19e 2016 : passe chez Marc VDS et termine 18e du championnat MotoGP avec une victoire aux Pays-Bas
trouvé intéressant à Aragon et qu’ils ne l’ont pas apprécié à Valence. Personnellement, je ne l’ai essayé qu’à Jerez, je ne peux donc pas dire grand-chose, si ce n’est que je l’ai trouvé mieux que le moteur dont je disposais cette année, même s’il reste des choses à peaufiner en termes de vitesse et d’accélération. Ce n’est malheureusement plus possible aujourd’hui avec le gel du développement imposé en début d’année. On ne peut plus toucher aux spécifications du moteur quand la saison est lancée. Partir dans des directions différentes serait trop compliqué à gérer pour le HRC. Non, je sais que j’aimerais avoir le cadre que j’ai essayé à Valence et le moteur que j’ai testé à Jerez, mais je ne suis pas du tout certain que ma moto sera faite de cette combinaison. Nous verrons bien... Je n’ai pas eu de chance l’hiver dernier. L’important, c’est que je suis aujourd’hui débarrassé de la ferraille que j’avais dans la cheville et que je vais pouvoir faire du sport pour être au mieux en début d’année. Je vais passer deux semaines chez moi pour les fêtes de Noël avant de partir un mois en Californie où j’ai prévu de faire beaucoup de vélo. J’irai ensuite directement à Sepang pour les tests fin janvier. C’est difficile à dire... J’ai fait d’autres bonnes courses... Mais évidemment, une victoire en MotoGP reste quelque chose d’important. Je me souviens d’un truc un peu fou, d’une piste où il n’y avait aucun grip... On a pu modifier la moto durant l’interruption du Grand Prix et trouver de bons réglages. Après, j’ai attaqué de bout en bout sans penser à rien. Ça, c’est un truc d’Australien. Dans les fêtes ou même dans les pubs, il y a toujours un gars pour boire un coup dans sa godasse. Je me suis dit : pourquoi pas remplir ma botte (voir photo page précédente) ?
Oui, ça m’a d’autant plus surpris qu’il a fait ça sans avoir gagné la course (rires) C’est un mélange des deux. Je pense pouvoir dire que j’ai manqué de réussite, et pas seulement en me blessant au mois de janvier, mais j’ai aussi fait des conneries. Comme en Autriche quand je m’envole au warm up. J’attaquais comme un débile avec des pneus durs alors que la piste était froide et qu’il n’y avait rien à gagner. Résultat : je me suis cassé des vertèbres et un poignet. Ce qui m’a contraint à tirer un trait sur plusieurs Grands Prix après avoir essayé de rouler trop tôt. C’est un cercle vicieux. Quand tu es en retrait parce que tu es physiquement diminué, tu essaies d’en faire plus pour rivaliser avec les autres et c’est comme ça que tu te mets par terre. Je suis plutôt volontaire et j’essaie