Casque intégral X-lite X-661 / De 359,99 à 449,99 € LA CHARENTAISE
Comparer un intégral rital et racé à une antédiluvienne pantoufle de Poitou-Charentes n’est, a priori, pas très flatteur. Et pourtant, cette image, je l’ai eu en tête à chaque fois que j’ai enfilé le X-661. La raison ? Le confort évidemment. Remarquable à l’enfilage (le revêtement intérieur est très doux) et surtout constant sur la durée (pas de point dur révélé à la longue, pas de tassement des mousses). De la pantoufle, ce X-lite n’a heureusement ni l’odeur (l’intérieur, démontable et lavable, est traité contre la sudation), ni le design (la calotte en fibres composites est raisonnablement volumineuse). Le plaisir des yeux, il l’offre en outre à travers ses deux écrans : le principal, très large, dont le Pinlock (de série) s’avère
® efficace et discret ; et le second, solaire, qui offre la particularité de pouvoir se placer sur 6 positions. Une astuce qui permet d’offrir plus d’espace aux nez un peu forts et d’adapter le champ de vision à l’inclinaison du casque par rapport à la route. Pour un modèle routier à vocation sportive (et donc susceptible d’accompagner les évolutions d’une machine basculée sur l’avant), c’est plutôt bien vu. La seule lacune au niveau oculaire tient à l’absence de passage pour les branches de lunettes mais les mousses, assez peu denses d’origine, permettent d’en glisser une paire sans trop d’inconfort. Petite attention, à l’égard des oreilles cette fois-ci : le X-661 peut accueillir un système de communication Bluetooth® (N-com BX4) via une prise latérale. En 9 mois de roulage, je n’ai pas testé cette fonction. J’ai, en revanche, pu voir le casque vieillir et cela plutôt bien : l’intérieur a gardé sa tenue, les clapets d’aération n’ont pas pris de jeu, l’insonorisation est restée bonne et le vernis mat ne s’est pas altéré. Bref, ce X-lite a tenu ses promesses. Dans une catégorie où le Shoei NXR fait figure de référence, il s’est comporté comme un excellent challenger.