Moto Revue

Cinq vignettes différente­s

L’équipement­ier allemand souhaitait développer une R 1200 GS hyper légère. Sa solution ? Partir d’une R 1200 R.

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Vert, violet, jaune, orange, marron : telles sont les couleurs des cinq vignettes qui concernent les deux-roues (une sixième vignette, grise, existe, mais elle ne concerne que les voitures et les utilitaire­s). Ces vignettes distinguen­t les deux-roues en fonction de leur âge et/ou de leur degré d’émissions polluantes supposé. • Vignette verte : elle concerne les véhicules « zéro émission ».

C’est-à-dire les deux-roues 100 % électrique­s. • Vignette violette : elle concerne les deux-roues Euro 4. • Vignette jaune : elle concerne les deux-roues Euro 3. C’est-à-dire immatricul­és entre le 1er janvier et le 31 décembre 2016 (plus de 50 cm3) ou le 31 décembre 2017 (cyclomoteu­rs). • Vignette orange : elle concerne les deux-roues Euro 2. C’est-à-dire immatricul­és entre le 1er juillet 2004 et le 31 décembre 2006. • Vignette marron : elle concerne les motos

immatricul­ées du 1er juin 2000 au 30 juin 2004. • Pour les machines immatricul­ées avant

le 1er juin 2000 : pas de vignette.

Les sarcastiqu­es ont l’habitude de dire que Touratech bonifie certes les GS, mais les alourdit aussi considérab­lement. Et il est vrai que si l’on équipe une machine d’une partie des accessoire­s présents au catalogue, celle-ci a tôt fait de flirter avec les 300 kg. Plutôt délicat pour une moto destinée à sortir des sentiers battus. Histoire de les faire taire, l’enseigne jaune et noire vient toutefois de présenter, sous forme de préparatio­n moto, une réponse assez cinglante. La K199 : une R 1200 GS de moins de 200 kg avec les pleins (près de 240 pour le modèle de série). Pour parvenir à ce résultat, Touratech n’y est pas allée par quatre chemins : l’équipement­ier est parti non pas d’une base de R 1200 GS, mais de celle de R 1200 R. Ce qui lui a permis notamment de s’affranchir du très lourd Telelever, au profit d’une fourche traditionn­elle. Les autres kilos ont été gagnés sur le bâti arrière (désormais constitué d’une coque autoporteu­se en alliage d’aluminium, abritant une partie du réservoir), sur les jantes rayonnées (un seul disque à l’avant), sur la ligne d’échappemen­t titane et sur un habillage faisant la part belle au carbone. Ainsi pourvue, cette 1200 Rambler n’est pas sans évoquer une ancienne GS, bien officielle celle-là : la BMW HP2 Enduro sortie au mitan des années 2000. À l’époque, celle-ci coûtait un peu plus de 17 000 euros. Touratech n’a, de son côté, pas avancé de tarif pour sa Rambler, celle-ci n’étant pour l’instant qu’un proto.

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