Moto Revue

Daytona 200 story

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La première édition des 200 Miles, qui remonte à 1937 et qui s’était courue sur la plage de Daytona, fut remportée par Ed Kretz sur une Indian. Bill France, l’inventeur du Nascar, se lança en 1959 dans la constructi­on du fameux Speedway et en 1961, les 200 Miles furent lancés sur le célèbre anneau. En 1970, la victoire d’une Honda marqua le début de la domination japonaise, ininterrom­pue depuis, à l’exception d’une victoire BSA en 1971 et d’une victoire Ducati en 2011. Si Patrick Pons est le seul pilote de GP français à avoir remporté l’épreuve, des garçons comme Jarno Saarinen, Giacomo Agostini, Kenny Roberts, Kevin Schwantz, Wayne Rainey, Eddie Lawson, Freddie Spencer ou encore Nicky Hayden ont également inscrit leur nom au palmarès de l’épreuve américaine. Désormais réservée aux 600 cm3, boudée par le public et délaissée par les écuries officielle­s, la course n’a plus son lustre d’antan. Les efforts de l’ASRA, qui partage un quart de million de dollars entre les 40 concurrent­s, attirent pourtant nombre de pilotes pros moins célèbres et le spectacle reste de qualité... Qui sait si l’avenir ne verra pas un retour en grâce de cette épreuve, parmi les plus emblématiq­ues de la vitesse aux USA ?

chauffante­s sont en place, et c’est enfin l’heure du tour de mise en place. Moins de cinq minutes plus tard, à 13 heures précises, la meute est lâchée. Les trois plus rapides aux essais, Barnes, May et Farris, sont partis devant. Ils ne vont plus se lâcher d’une semelle. Michel, en revanche, est assez sage : « Je ne voulais pas prendre le risque de me faire pousser au premier virage. Je suis parti tranquille et j’ai entrepris de remonter. » Au bout de 35 minutes, coup de théâtre. Les drapeaux rouges sont agités et tout le monde rentre au stand. Un concurrent a chuté et les organisate­urs veulent l’évacuer en toute sécurité. Le team Tecmas, qui avait retardé le premier ravitaille­ment, profite de la situation en gagnant quelques places. Le pilote s’hydrate, s’étire, pendant que les mécanos changent les pneus, font le plein, replacent des couverture­s chauffante­s sur les slicks... Quinze minutes d’arrêt au lieu de 15 secondes, et c’est un Amalric en pleine forme qui s’élance pour un second départ ! La course ne connaîtra pas d’autre interrupti­on. Les motos tournent à plein régime sur l’anneau et malgré le public clairsemé, le spectacle est de qualité. Prenant l’aspiration, les petites 600 miaulent sur l’anneau, passant groupées sous les gigantesqu­es drapeaux américains. La ligne d’arrivée, peinte sur une pente prononcée, est finalement franchie au terme des 200 Miles de cette 75e édition par Michael Barnes. À 47 ans, le pilote Yamaha réalise finalement son rêve. En larmes sur le podium, il offre l’image d’une vie tout entière consacrée à la moto. L’émotion est sincère, la scène magnifique.

À refaire !

Côté français, l’heure est au bilan. La rupture d’une soudure d’échappemen­t, du fait des vibrations importante­s rencontrée­s

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