Ceux qui ont régressé
Yamaha : - 0,8 % La firme aux trois diapasons est toujours le leader du marché français (que ce soit sur les plus de 125 ou en global) mais son volume d’immatriculations a un peu baissé (- 0,8 %), ainsi que sa part de marché (presque 2 % de moins). Parmi les raisons possibles, on peut évoquer un 1er trimestre compliqué (certains modèles ont été livrés tardivement en concessions du fait de la fin épique de la loi des 100 ch) et des modèles à forts volumes de ventes en fin de vie (le Tmax notamment). Suzuki : - 21% Après une année 2015 qui limitait un peu la casse sur le front des + de 125 (- 4,3 % seulement), Suzuki a décroché de plus belle en 2016 avec une baisse de plus de 20 %. Les raisons ? Toujours une gamme qui peine à se renouveler (GSX-R en attente, GSR 750 qui ne profite plus de l’effet nouveauté) et surtout, une absence obstinée sur certains segments porteurs (notamment le néo-rétro). Signe du malaise : sur les + de 125 cm3, Suzuki est désormais derrière Harley et Triumph... Ducati : - 1 % Voilà une baisse qui ne doit pas faire pleurer chez les tifosis. Car si Ducati a vu ses immatriculations baisser de 1 % cette année, c’est après les avoir vu augmenter de quelque 21 % en 2015. L’explication est simple : le Scrambler, qui avait servi de locomotive des ventes en 2015, s’est beaucoup moins écoulé en 2016. Mais par chance pour les Rouges, la XDiavel a bien pris le relais. Preuve que l’extension de la gamme a décidément du bon. MV Agusta : - 38, 3 % C’est de loin la plus grosse chute de 2016 sur le front des immatriculations. Une baisse qui s’explique moins par l’attractivité de la gamme que par la situation très compliquée de la marque plombée par des problèmes financiers et des arrêts forcés de production. Avec des motos absentes des concessions, il ne fallait pas s’attendre à des miracles en 2016...