Yamaha Tmax DX / 13 299 €
+ 160 km/ h • 46 ch – 5,3 mkg • 216 kg tous pleins faits
un régulateur de vitesse, des poignées et une selle pilote chauffantes, ainsi qu’un amortisseur – désormais positionné horizontalement sur toutes les versions –, ici réglable en précharge et détente. Ainsi équipé, le DX s’affiche pour sa part à 13 299 €, oui, oui, vous avez bien lu : 13 299 € (re-re-gloups !). Mais si la note fait incontestablement mal au portefeuille, voyons donc ce que ce nouveau Tmax peut nous apporter une fois sur ses roues.
Porte d’entrée vers une nouvelle dimension
On constate de prime abord qu’un point souvent critiqué sur les précédentes moutures a fait l’objet de quelques attentions : le volume utile du coffre sous la selle a enfin pris de l’ampleur, et permet d’y caser désormais deux casques de type jet. On est loin de ce que peut proposer son principal concurrent, le Suzuki Burgman 650, lequel peut abriter pas moins de deux intégraux, mais l’effort est louable. En revanche, la selle se montre toujours aussi large, imposant de se tenir très en avant lors des manoeuvres en repartant d’un arrêt. Mais le Tmax a tôt fait de redorer son blason dès qu’il se met en mouvement. Dynamique à l’accélération, il est évidemment redoutable sur ce point du fait de la grande facilité de l’exercice : il suffit de visser la poignée droite en butée à chaque fois que le feu passe au vert pour s’offrir, en toute décontraction, un départ canon qui laisse systématiquement le flot de circulation loin derrière. À ce titre, on oubliera vite le mode T, trop mou, pour ne conserver que le S, d’autant que le nouveau gros scooter Yamaha peut également compter sur un contrôle de traction (en série sur toutes les versions), évidemment rassurant sous la pluie (mais inutile sur le sec). Autre qualité du Tmax : son comportement routier exemplaire, aujourd’hui encore amélioré du fait d’un gain de poids annoncé à 9 kilos (le DX est ainsi annoncé à 216 kg tous pleins faits). Une cure d’amaigrissement due à un cadre aluminium retravaillé, à un nouveau bras oscillant (pourtant rallongé de 40 mm), ainsi qu’à une nouvelle courroie de transmission en fibre de carbone, plus fine. Plus vif dans les enchaînements, le Tmax a également gagné en sérénité grâce à son nouvel amortisseur. Mais c’est surtout côté agrément que l’amélioration se montre sensible : la bulle à réglage électrique est un vrai plus, apportant un niveau de protection digne d’une GT. On note également que l’électronique gagne du terrain, comme en témoigne le démarrage sans clé, la béquille centrale à verrouillage électrique. Bref, voilà le Tmax entré dans une nouvelle dimension, plus proche des grandes routières qu’il singe ouvertement jusqu’à s’en approcher dangereusement question prix, le côté pratique et facile en plus.