Moto Revue

LA PLACE EST LIBRE

Brad Binder, sacré champion du monde en 2016 ayant rejoint le Moto2, laisse ouverte la bataille pour le titre.

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Comme chaque saison, la catégorie Moto3 repart d’une feuille quasiblanc­he et réservera son lot de bagarres, de surprises, de larmes et de joie. Des larmes, il y en a eu la saison dernière avec le naufrage de Fabio Quartararo ou le spectacula­ire limogeage de Romano Fenati (photo). Si le Français s’est trouvé un nouveau défi avec le Moto2, l’Italien a retrouvé un guidon après une demisaison passée à réfléchir sur les relations humaines, après que Rossi a décidé de lui retirer sa confiance suite à des problèmes de comporteme­nt – notamment avec son équipe technique. Intégré dans le team Ongetta, là où officie Jules Danilo, le bouillant Italien sait qu’il s’agit de la saison de la dernière chance. Très rapide lors des tests de fin de saison à Valence, en verve courant février lors des essais, fier de ses sept victoires et de ses trois saisons d’expérience, Fenati peut croire en ses chances, et faire mieux qu’animer les débats par ses caprices de star en herbe. Quoi qu’il en soit, il risque d’avoir fort à faire avec des compatriot­es en verve. À commencer par Enea Bastianini. Le vice-champion du monde 2016, qui a remporté deux victoires l’an dernier, intègre le team Estrella Galicia. Si la structure supervisée par Emilio Alzamora a déjà conquis un titre, avec Alex Marquez en 2014, elle se verrait bien mettre un terme à la domination exercée par le team Ajo depuis. Team Ajo que Niccolo Antonelli a intégré cette année. L’Italien a du potentiel, il a déjà trois victoires à son actif, mais manque encore de régularité. Nicolo Bulega sera aussi de la partie avec une KTM du team VR46, tout comme Andrea Migno.

ROMANO FENATI

• Team Ricavold (Honda) • Italie • 21 ans • 10e du Moto3 2016, 4e en 2015 . 5e en 2014. 7 victoires en Moto3. 15 podiums

Au bout du monde, le circuit de Termas de Rio Hondo offre quelques jolies enfilades dont raffolent les pilotes et qui laissent une large place au pilotage. L’endroit se prête aussi aux rebondisse­ments sportifs. Il y a deux ans, Marquez y avait chuté en tentant de résister à Rossi ; l’an dernier, Iannone avait pulvérisé Dovizioso dans le dernier alors que les deux hommes s’apprêtaien­t à offrir le premier doublé à Ducati.

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