Cluzel s’éclate avant l’abandon

Première expérience, ô combien frustrante, pour Jules Cluzel (à droite, ici aux côtés d’Alexis Masbou) en endurance : venu s’essayer à la discipline en marge de sa saison en Supersport mondial, le Montluçonnais a juste eu le temps de se faire plaisir avant que le moteur de la Yamaha R1 du team LMD63 ne rende l’âme en début de nuit. « J’ai vraiment adoré cette expérience, résume Cluzel. J’ai découvert une discipline qui m’a plu et j’espère pouvoir revenir l’année prochaine. C’était du pur bonheur, que ce soit aux essais avec la préparation, rouler à trois pilotes avec toute une équipe derrière, des informations à partager, la concertation en interne pour préparer la course au mieux... J’ai vraiment hâte de recommencer.En plus, mes sensations en course étaient bonnes. De nuit, lorsque j’ai eu mon premier pneu neuf, j’étais même le plus rapide en piste. C’était cool ! »

autrichienne. Avec ses Pirelli, la machine de l’équipe de Gilles Stafler n’a malheureusement rien pu faire. Une petite faute de Randy de Puniet en fin d’après-midi, des problèmes d’éclairage au coeur de la nuit mais aussi et surtout, des gommes inadaptées quand la température a plongé ont mis à mal les espoirs de victoire de l’équipage qui avait pourtant signé la pole position. Seule satisfaction pour les pilotes du SRC : avoir pris l’ascendant sur la Suzuki du SERT pour monter sur la troisième marche du podium. Une mince consolation pour Gilles Stafler, d’autant que l’équipe Suzuki avait choisi de courir au Mans avec la GSX-R 2016, qu’Étienne Masson a été victime de deux chutes et qu’Alex Cudlin, peu en jambes, a beaucoup ralenti le rythme de ses coéquipiers. « Sans compter que nous avons eu beaucoup de mal à finir nos premiers relais avec l’usure des pneus » , ajoute Vincent Philippe. Avec sa quatrième place, le SERT conserve toutefois la première place du classement général devant le SRC qui, lui, ne participera pas aux trois dernières épreuves du championnat en Allemagne, en Slovaquie et au Japon.