Moto Revue

Yamaprilia LE BON MÉLANGE

Quand un twin de 350 RDLC rencontre une RS 250...

-

Glisser un bloc un peu plus généreux que celui d’origine dans l’ample cadre périmétriq­ue d’une Aprilia RS 250. L’idée est tentante et beaucoup, parmi les amateurs de deux-temps, y cèdent. Du côté de Marseille, on peut notamment compter sur l’infatigabl­e Michel Ducros (auquel MR avait consacré un reportage en 2013). C’est toutefois d’une contrée bien plus méridional­e que nous vient le dernier exemple en date. D’Afrique du Sud plus exactement, d’où un certain Gareth (rien à voir avec les turbos) Evans s’est bricolé une Yamaprilia du genre affûté. S’il a, en effet, renoncé à recourir à un V4 de 500 RDLC (trop compliqué à intégrer selon lui) au profit d’un plus modeste twin de 350 RDLC, notre homme a, en revanche, vu les choses en grand pour la partie-cycle. Estimant que le déficit de puissance (une 350 RDLC sort à peine 47 ch) devait être compensé par un amaigrisse­ment de la partie-cycle, Gareth a jeté son dévolu sur une paire de jantes carbone BST ainsi qu’un habillage tissé dans la même fibre. Puis, considéran­t que l’engin méritait une petite mise à jour niveau suspension­s, il a opté pour une fourche de Ducati Panigale et un mono-amortisseu­r TTX 36 de chez Öhlins. Seulement voilà, le TTX 36 ne s’adapte pas d’emblée à un bras oscillant d’Aprilia RS. Du coup, le Sud-Africain, titulaire d’une formation mécanique, a conçu de nouveaux points d’ancrage puis, tant qu’il y était, a usiné toute une série de pièces (axe de bras oscillant, support de frein arrière...) en aluminium 7075, avant de concevoir lui-même ses échappemen­ts. Au terme d’un tel traitement, cette Yamaprilia est-elle plus rapide qu’une banale RS 250 (l’italienne sortait tout de même 70 ch d’origine) ? On ne le parierait pas. Mais bon, au moins, au niveau du look, la performanc­e est là...

 ??  ??
 ??  ??
 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from France