Moto Revue

LORENZO EN MARCHE ARRIèRE

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Depuis le début de l’année, Lorenzo n’a pas encore vraiment réussi à se mettre dans le sens de la marche. Le constat est d’autant plus cruel que Dovizioso s’est imposé au Mugello et à Barcelone avant de se retrouver aux commandes du championna­t aux Pays-Bas. « Jorge est dans une situation très différente de la mienne, nuance l’Italien. Je suis chez Ducati depuis 2013, je connais bien la moto, je l’ai vu évoluer. J’ai commencé avec une machine qui n’était vraiment pas terrible et qui a ensuite progressé de saison en saison. Jorge est arrivé chez Ducati après avoir passé neuf ans au guidon de ce qui est peut-être la meilleure MotoGP du plateau. Il doit s’adapter, changer son style de pilotage et son approche de chaque circuit. C’est compliqué et c’est normal que ça lui prenne du temps. » Casey Stoner mis à part, rares sont les pilotes à avoir brillé dès leurs premières courses avec la Desmosedic­i. En 2011, alors que la moto était nettement moins compétitiv­e, Rossi avait tout de même fait mieux puisqu’il comptait 98 points après neuf courses – soit 38 de plus que Lorenzo. Comme Jorge, Valentino avait réussi à monter une fois sur le podium, au Grand Prix de France. L’Espagnol, lui, y est parvenu à Jerez. « Je ne peux bien sûr pas être satisfait de mes résultats, affirme Lorenzo. Tout est plus difficile que ce que j’imaginais, mais je ne baisse pas les bras pour autant. » Pour y arriver, l’ancien pilote Yamaha va tout de même devoir se cracher dans les mains et ne plus se contenter de faire quatre ou cinq tours dans le groupe de tête avant de rendre les armes. « La Ducati est une moto physique, rappelle Dovizioso. Tant que tu ne prends sa mesure, tu ne peux pas y arriver. »

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