SUZUKI DANS LA TOURMENTE
Depuis le début de la saison, les pilotes Suzuki ont inscrit 36 points. Et pour cela, ils s’y sont mis à quatre, Takuya Tsuda et Sylvain Guintoli (à g.) assurant tour à tour le remplacement d’Alex Rins, blessé en Argentine et absent jusqu’au Grand Prix des Pays-Bas. Tête de gondole de l’équipe de Davide Brivio, Andrea Iannone (à d.) a obtenu son meilleur résultat aux États-Unis en se classant septième. Un bilan bien modeste pour le constructeur japonais qui, après les exploits de Viñales l’an dernier, rêvait de réduire son retard sur la concurrence. Entre un pilote italien totalement perdu (et raillé pour ses frasques avec la sulfureuse Belen Rodriguez) et un rookie espagnol qui a enchaîné les blessures depuis ses premiers tours de roues avec la GSX-RR, Davide Brivio n’a pas eu le nez creux pour son recrutement. Pas sûr que l’idée de virer Espargaro et de préférer Rins à Zarco était la bonne… Les Japonais ont toutefois décidé de lui maintenir leur confiance, ce dont n’a pas bénéficié Satoru Terada, le chef de projet de la GSX-RR qui a récemment été écarté pour laisser sa place à Shinichi Sahara, l’ingénieur qui l’avait précédé au développement du projet MotoGP Suzuki. La saison 2017 étant d’ores et déjà foutue, l’équipe de Brivio n’aura d’autre objectif sur les neuf dernières courses que de retrouver ses marques afin d’attaquer la préparation du prochain championnat sur de meilleures bases.